
Stéphane Maugendre est né en 1961, il est Avocat au Barreau de Bobigny (Seine-Saint-Denis) depuis 1988.
Il a fait ses premières armes auprès de Madeleine Terrasson (spécialiste du droit des étrangers) et Henri Leclerc (spécialiste du droit pénal), Avocats au barreau de Paris, au cabinet Ornano.
Il a créé son cabinet en 1989 à Rosny-sous-Bois (93110), en Seine-Saint-Denis (93) et est aujourd’hui associé au sein de la Selarl Minier-Maugendre & Associées.
Il est impliqué dans la défense pénale et du droit des étrangers.
Concernant le droit pénal, il est intervenu sur les thématiques suivantes :
- Les gardes-à-vue
- Les violences policières (Les affaires Ali ZIRI, Augusta M., Barrientos, des douze Maliens, F., Hagos, K., Momar Diop, SL)
- Les affaires de terrorisme (et principalement sur La rafle des kurdes et L’ affaire dite « Chalabi »)
- L’ affaire « left to die boat»
- ou d’autres affaires pénales
Concernant la défense du droit des étrangers, il est intervenu sur les thématiques suivantes :
- Droits à la frontière
- Les sans-papiers
- Précarisation du séjour des étrangers
- Roms
- Dépénalisation du séjour irrégulier
- Expulsions, reconduites à la frontière et OQTF
- La Double Peine
- Délit de solidarité
- Délinquance et étrangers
- Nationalité
De 2008 à 2016, il est président du Gisti (Groupe d’Information et de Soutien des Immigré.e.s), dont il est membre depuis 1985 (Gisti, ils restent, Libération, Anne Diatkine, 05/08/2008). Discours de fin de présidence du Gisti du
Il est membre, depuis sa création, de l’association ADDE (Avocats pour la Défense des Droits des Étrangers) et de l’ADAP (Association des Avocats Pénalistes).
Il a été coordinateur référent pour la défense pénale d’urgence et président le Pole Étranger du Barreau de la Seine Saint Denis. Il est actuellement co-président du Pole Pénal du Barreau de la Seine Saint Denis.
Depuis 2016, il est inscrit sur la liste des Conseils auprès de la Cour Pénale Internationale
Il est ancien membre du conseil de l’ordre des avocats du Barreau de Bobigny (Seine-Saint-Denis) et a été enseignant (Droit Pénal, Procédure Pénale et Droit des étrangers) à l’école de Formation des Barreaux du ressort de la Cour d’Appel de Paris, juré d’examen de déontologie du CAPA (Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat), intervenant à l’Ecole Nationale de la Magistrature, rédacteur pour les Editions du Dictionnaire permanent.
Il a été président de la Commission Nationale de Droit Pénal du Syndicat des Avocats de France (SAF) et Membre du Bureau de la FIDH. (Fédération Internationale des Droits de l’Homme).
Il a été pendant quelques temps l’avocat de Cheb Khaled et, surtout, pendant une quinzaine d’années et jusqu’à son décès celui de Cheikha Rimitti (Cheikha Rimitti, chanteuse algérienne, Le Monde, Véronique Mortaigne, 16/05/2006).
Il a été Observateur à Ankara (Turquie) lors du procès d’une centaine de membres de l’organisation kurde Dev Yol (Trois Français ont assisté à un procès en Turquie, L’écho Républicain, 11/10/1988; Mission en Turquie, 11/10/1988; Turquie : toujours la torture , l’Humanité, 24/10/88) et, pour la FIDH, observateur en Tunisie lors du procès d’un des responsable de l’Union Générale des Étudiants Tunisiens.

Dans l’actualité récente :
- « Son avocat, Me Stéphane Maugendre, parvient à convaincre le tribunal de lui laisser une chance. » (L’anniversaire de l’épouse se termine au tribunal, Le Parisien, CS, 19/04/2017).
- Pour l’avocat Stéphane Maugendre, “le droit des étrangers intéresse peu mais ce n’est pas un prétexte pour l’éloigner du contrôle et de la vue des citoyens. A partir du moment où la justice se passe en vase clos, sans public pour venir assister au jugement, bien évidemment il y a des dérives. Au bout d’un certain moment, on juge mal, on défend mal.” (Un tribunal pour clandestins bientôt délocalisé à Roissy, France Inter, Noé Hochet-Bodin, 05/04/2017).
- « Rien d’étonnant pour Stéphane Maugendre, avocat spécialisé dans le droit des étrangers, qui assure que la législation se durcit depuis des années concernant le regroupement familial, notamment à cause de la teneur des débats politiques »…. »L’avocat Stéphane Maugendre commente ce cercle vicieux : «Le principal problème est celui des délais à rallonge, plus poussés dans certaines préfectures, qui fait que la situation du demandeur aussi bien que la législation risquent de changer entre-temps.» Et l’avocat de rappeler dans la foulée tous les blocages qui peuvent advenir : «Admettons que l’avis de la préfecture soit favorable, celle-ci réclame néanmoins vos trois dernières fiches de paye. Il suffit donc d’une maladie, d’un licenciement (les aléas de la vie) pour remettre le compteur à zéro.» Interrogée sur les délais de traitement des demandes de regroupement familial, la préfecture de Seine-Saint-Denis n’a pas donné suite. » («Je n’imaginais pas que ma vie privée dépendrait de 4m²», ,