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Ces pays qui refusent le durcissement de la politique française

logo-le_progres_1, 19/04/2012

des-demandeurs-d-asile-ph-maxpppLa France, engagée dans une politique de maîtrise de l’immigration avec la signature d’une quinzaine d’accords de gestion des flux depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy en 2007 à l’Elysée, peine à conclure les négociations avec les principaux « pays source ».

La France a signé des accords avec le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Congo-Brazzaville, le Gabon, l’Ile Maurice, le Liban la Macédoine, le Monténégro, la Russie, le Sénégal, la Serbie, et la Tunisie. Mais les négociations n’ont pas abouti avec l’Algérie principal « pays source », ainsi qu’avec le Mali et la Chine, alors qu’elles devaient être conclues en 2010. « Ces pays se sont rendu compte que les accords proposés ne sont pas si avantageux que cela, parce qu’ils imposent des conditions en échange d’une aide au développement », estime Stéphane Maugendre du Groupe d’Information et de soutien des travailleurs immigrés (GISTI).

Le Mali qui compte 61 000 ressortissants en situation régulière en France, n’a pas signé face au refus de Paris d’accepter la régularisation de 5 000 sans-papiers maliens par an.

Avec l’Algérie, c’est un nouvel avenant à l’accord bilatéral de 1968 que la France tente en vain de signer depuis deux ans. Les Algériens constituent la première communauté étrangère en France (578 000 sans compter les binationaux), se plaçant devant les Marocains (463 000), les Turcs (191 000), les Tunisiens (177 000) et les Chinois (77 000), selon les chiffres officiels. Au début de l’année, le chef de la diplomatie algérien, Mourad Médelci, a expliqué que l’Algérie souhaitait « préserver l’accord de 1968 qui marque la spécificité de nos relations historiques avec les Français ». Autre pays concerné par un projet d’accord, la Chine qui compte près de 80 000 ressortissants en situation régulière et qui envoie désormais le plus grand nombre d’étudiants (10 000 en 2010).

⇒ Voir l’article

Immigration: la France peine à signer de nouveaux accords de gestion des flux

images 2 et AFP, 18/04/2012

555628-294690-jpg_380949La France, engagée dans une politique de maîtrise de l’immigration avec la signature d’une quinzaine d’accords de gestion des flux depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy en 2007 à l’Elysée, peine à conclure les négociations avec les principaux « pays source ».

« Cinquante ans après la décolonisation, il faut achever sans tarder avec l’Algérie la renégociation des accords préférentiels en matière d’immigration, qui datent de 1968 », a déclaré le président dans une interview à L’Express, daté du 19 au 26 avril.

A la suite du « Pacte européen sur l’immigration et l’asile » adopté en 2008, la France a signé des « accords de gestion concertée des flux » avec le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Congo-Brazzaville, le Gabon, l’Ile Maurice, le Liban la Macédoine, le Monténégro, la Russie, le Sénégal, la Serbie, et la Tunisie.

Mais les négociations n’ont pas abouti avec l’Algérie principal « pays source », ainsi qu’avec le Mali et la Chine, alors qu’elles devaient être conclues en 2010. Avec le Maroc, a simplement été signé un accord sur la mobilité professionnelle des jeunes.

Contacté par l’AFP, le ministère de l’Intérieur, en charge de l’Immigration, n’a pas répondu.

Ces pays « se sont rendu compte que les accords proposés ne sont pas si avantageux que cela », parce qu’ils « imposent des conditions en échange d’une aide au développement », estime Stéphane Maugendre du Groupe d’Information et de soutien des travailleurs immigrés (GISTI).

« Ces accords posent un problème de principe puiqu’ils lient gestion des flux et aide au développement qui fait partie de nos engagements internationaux », abonde le Mireille Le Corre, du pool immigration du candidat socialiste François Hollande.

Début 2010, un négociateur malien avait déploré l’attitude de Paris « décidé à aller vite, quitte à utiliser le bâton et la carotte ».

Le Mali qui compte 61.000 ressortissants en situation régulière en France, n’a pas signé face au refus de Paris d’accepter la régularisation de 5.000 sans-papiers maliens par an.

Avec l’Algérie, c’est un nouvel avenant à l’accord bilatéral de 1968 que la France tente en vain de signer depuis deux ans. Les Algériens constituent la première communauté étrangère en France.

En 2010, ils étaient 578.000 à détenir un titre de séjour (les binationaux ne sont pas pris en compte), se plaçant devant les Marocains (463.000), les Turcs (191.000), les Tunisiens (177.000) et les Chinois (77.000), selon les chiffres officiels.

« L’Algérie est disposée à réviser l’accord de 1968 pour renforcer les privilèges accordés à ses ressortissants et non pour être alignée sur le droit commun car elle a une relation particulière avec la France », a expliqué à l’AFP une source diplomatique sous couvert d’anonymat.

Au début de l’année, son chef de la diplomatie, Mourad Médelci, a expliqué que l’Algérie souhaitait « préserver » l’accord de 1968 qui « marque la spécificité de nos relations historiques avec les Français » en y ajoutant les « évolutions positives » contenues dans le droit commun « dont bénéficient tous ceux qui ne sont pas Algériens et dont pourraient bénéficier les Algériens ».

« Il faudra un dialogue avec l’Algérie qui tienne compte de l’histoire », estime de son côté Mireille Le Corre favorable à une « remise à plat » de l’accord bilatéral.

Autre pays concerné par un projet d’accord, la Chine qui compte près de 80.000 ressortissants en situation régulière et qui envoie désormais le plus grand nombre d’étudiants (10.000 en 2010).

« Nos flux migratoires avec la Chine s’accentuent et nous avons d’ailleurs des discussions importantes, en cours, avec les Chinois en vue de la conclusion d’un éventuel accord migratoire », disait en novembre 2010 l’ancien ministre de l’Immigration Eric Besson. Rien n’a été signé depuis.

⇒ Voir l’article

Immigration – La France peine à signer de nouveaux accords

slate-afrique, 18/04/2012

La France, engagée dans une politique de maîtrise de l’immigration avec la signature d’une quinzaine d’accords de gestion des flux depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy en 2007 à l’Elysée, peine à conclure les négociations avec les principaux « pays source ».

« Cinquante ans après la décolonisation, il faut achever sans tarder avec l’Algérie la renégociation des accords préférentiels en matière d’immigration, qui datent de 1968 », a déclaré le président dans une interview à L’Express, daté du 19 au 26 avril.

A la suite du « Pacte européen sur l’immigration et l’asile » adopté en 2008, la France a signé des « accords de gestion concertée des flux » avec le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Congo-Brazzaville, le Gabon, l’Ile Maurice, le Liban la Macédoine, le Monténégro, la Russie, le Sénégal, la Serbie, et la Tunisie.

Mais les négociations n’ont pas abouti avec l’Algérie principal « pays source », ainsi qu’avec le Mali et la Chine, alors qu’elles devaient être conclues en 2010. Avec le Maroc, a simplement été signé un accord sur la mobilité professionnelle des jeunes.

Contacté par l’AFP, le ministère de l’Intérieur, en charge de l’Immigration, n’a pas répondu.

Ces pays « se sont rendu compte que les accords proposés ne sont pas si avantageux que cela », parce qu’ils « imposent des conditions en échange d’une aide au développement », estime Stéphane Maugendre du Groupe d’Information et de soutien des travailleurs immigrés (GISTI).

« Ces accords posent un problème de principe puiqu’ils lient gestion des flux et aide au développement qui fait partie de nos engagements internationaux », abonde le Mireille Le Corre, du pool immigration du candidat socialiste François Hollande.

Début 2010, un négociateur malien avait déploré l’attitude de Paris « décidé à aller vite, quitte à utiliser le bâton et la carotte ».

Le Mali qui compte 61.000 ressortissants en situation régulière en France, n’a pas signé face au refus de Paris d’accepter la régularisation de 5.000 sans-papiers maliens par an.

Avec l’Algérie, c’est un nouvel avenant à l’accord bilatéral de 1968 que la France tente en vain de signer depuis deux ans. Les Algériens constituent la première communauté étrangère en France.

En 2010, ils étaient 578.000 à détenir un titre de séjour (les binationaux ne sont pas pris en compte), se plaçant devant les Marocains (463.000), les Turcs (191.000), les Tunisiens (177.000) et les Chinois (77.000), selon les chiffres officiels.

« L’Algérie est disposée à réviser l’accord de 1968 pour renforcer les privilèges accordés à ses ressortissants et non pour être alignée sur le droit commun car elle a une relation particulière avec la France », a expliqué à l’AFP une source diplomatique sous couvert d’anonymat.

Au début de l’année, son chef de la diplomatie, Mourad Médelci, a expliqué que l’Algérie souhaitait « préserver » l’accord de 1968 qui « marque la spécificité de nos relations historiques avec les Français » en y ajoutant les « évolutions positives » contenues dans le droit commun « dont bénéficient tous ceux qui ne sont pas Algériens et dont pourraient bénéficier les Algériens ».

« Il faudra un dialogue avec l’Algérie qui tienne compte de l’histoire », estime de son côté Mireille Le Corre favorable à une « remise à plat » de l’accord bilatéral.

Autre pays concerné par un projet d’accord, la Chine qui compte près de 80.000 ressortissants en situation régulière et qui envoie désormais le plus grand nombre d’étudiants (10.000 en 2010).

« Nos flux migratoires avec la Chine s’accentuent et nous avons d’ailleurs des discussions importantes, en cours, avec les Chinois en vue de la conclusion d’un éventuel accord migratoire », disait en novembre 2010 l’ancien ministre de l’Immigration Eric Besson. Rien n’a été signé depuis.

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Immigration: la France peine à signer de nouveaux accords de gestion des flux

logo_72dpi2_400x400 18/04/2012

photo_1334730558900-1-0-512x296La France, engagée dans une politique de maîtrise de l’immigration avec la signature d’une quinzaine d’accords de gestion des flux depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy en 2007 à l’Elysée, peine à conclure les négociations avec les principaux « pays source ».

La France, engagée dans une politique de maîtrise de l’immigration avec la signature d’une quinzaine d’accords de gestion des flux depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy en 2007 à l’Elysée, peine à conclure les négociations avec les principaux « pays source ».

« Cinquante ans après la décolonisation, il faut achever sans tarder avec l’Algérie la renégociation des accords préférentiels en matière d’immigration, qui datent de 1968 », a déclaré le président dans une interview à L’Express, daté du 19 au 26 avril.

A la suite du « Pacte européen sur l’immigration et l’asile » adopté en 2008, la France a signé des « accords de gestion concertée des flux » avec le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Congo-Brazzaville, le Gabon, l’Ile Maurice, le Liban la Macédoine, le Monténégro, la Russie, le Sénégal, la Serbie, et la Tunisie.

Mais les négociations n’ont pas abouti avec l’Algérie principal « pays source », ainsi qu’avec le Mali et la Chine, alors qu’elles devaient être conclues en 2010. Avec le Maroc, a simplement été signé un accord sur la mobilité professionnelle des jeunes.

Contacté par l’AFP, le ministère de l’Intérieur, en charge de l’Immigration, n’a pas répondu.

Ces pays « se sont rendu compte que les accords proposés ne sont pas si avantageux que cela », parce qu’ils « imposent des conditions en échange d’une aide au développement », estime Stéphane Maugendre du Groupe d’Information et de soutien des travailleurs immigrés (GISTI).

« Ces accords posent un problème de principe puiqu’ils lient gestion des flux et aide au développement qui fait partie de nos engagements internationaux », abonde le Mireille Le Corre, du pool immigration du candidat socialiste François Hollande.

Début 2010, un négociateur malien avait déploré l’attitude de Paris « décidé à aller vite, quitte à utiliser le bâton et la carotte ».

Le Mali qui compte 61.000 ressortissants en situation régulière en France, n’a pas signé face au refus de Paris d’accepter la régularisation de 5.000 sans-papiers maliens par an.

Avec l’Algérie, c’est un nouvel avenant à l’accord bilatéral de 1968 que la France tente en vain de signer depuis deux ans. Les Algériens constituent la première communauté étrangère en France.

En 2010, ils étaient 578.000 à détenir un titre de séjour (les binationaux ne sont pas pris en compte), se plaçant devant les Marocains (463.000), les Turcs (191.000), les Tunisiens (177.000) et les Chinois (77.000), selon les chiffres officiels.

« L’Algérie est disposée à réviser l’accord de 1968 pour renforcer les privilèges accordés à ses ressortissants et non pour être alignée sur le droit commun car elle a une relation particulière avec la France », a expliqué à l’AFP une source diplomatique sous couvert d’anonymat.

Au début de l’année, son chef de la diplomatie, Mourad Médelci, a expliqué que l’Algérie souhaitait « préserver » l’accord de 1968 qui « marque la spécificité de nos relations historiques avec les Français » en y ajoutant les « évolutions positives » contenues dans le droit commun « dont bénéficient tous ceux qui ne sont pas Algériens et dont pourraient bénéficier les Algériens ».

« Il faudra un dialogue avec l’Algérie qui tienne compte de l’histoire », estime de son côté Mireille Le Corre favorable à une « remise à plat » de l’accord bilatéral.

Autre pays concerné par un projet d’accord, la Chine qui compte près de 80.000 ressortissants en situation régulière et qui envoie désormais le plus grand nombre d’étudiants (10.000 en 2010).

« Nos flux migratoires avec la Chine s’accentuent et nous avons d’ailleurs des discussions importantes, en cours, avec les Chinois en vue de la conclusion d’un éventuel accord migratoire », disait en novembre 2010 l’ancien ministre de l’Immigration Eric Besson. Rien n’a été signé depuis.

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Immigration : la France peine à gérer les flux

Logo_direct_matin 18/04/2012

photo_1334730558900-1-0-512x296La France, engagée dans une politique de maîtrise de l’immigration avec la signature d’une quinzaine d’accords de gestion des flux depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy en 2007 à l’Elysée, peine à conclure les négociations avec les principaux « pays source ».

« Cinquante ans après la décolonisation, il faut achever sans tarder avec l’Algérie la renégociation des accords préférentiels en matière d’immigration, qui datent de 1968″, a déclaré le président dans une interview à L’Express, daté du 19 au 26 avril.

A la suite du « Pacte européen sur l’immigration et l’asile » adopté en 2008, la France a signé des « accords de gestion concertée des flux » avec le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Congo-Brazzaville, le Gabon, l’Ile Maurice, le Liban la Macédoine, le Monténégro, la Russie, le Sénégal, la Serbie, et la Tunisie.

Mais les négociations n’ont pas abouti avec l’Algérie principal « pays source », ainsi qu’avec le Mali et la Chine, alors qu’elles devaient être conclues en 2010. Avec le Maroc, a simplement été signé un accord sur la mobilité professionnelle des jeunes.

Contacté par l’AFP, le ministère de l’Intérieur, en charge de l’Immigration, n’a pas répondu.

Ces pays « se sont rendu compte que les accords proposés ne sont pas si avantageux que cela », parce qu’ils « imposent des conditions en échange d’une aide au développement », estime Stéphane Maugendre du Groupe d’Information et de soutien des travailleurs immigrés (GISTI).

« Ces accords posent un problème de principe puiqu’ils lient gestion des flux et aide au développement qui fait partie de nos engagements internationaux », abonde le Mireille Le Corre, du pool immigration du candidat socialiste François Hollande.

Début 2010, un négociateur malien avait déploré l’attitude de Paris « décidé à aller vite, quitte à utiliser le bâton et la carotte ».

Le Mali qui compte 61. 000 ressortissants en situation régulière en France, n’a pas signé face au refus de Paris d’accepter la régularisation de 5. 000 sans-papiers maliens par an.

Avec l’Algérie, c’est un nouvel avenant à l’accord bilatéral de 1968 que la France tente en vain de signer depuis deux ans. Les Algériens constituent la première communauté étrangère en France.

En 2010, ils étaient 578. 000 à détenir un titre de séjour (les binationaux ne sont pas pris en compte), se plaçant devant les Marocains (463. 000), les Turcs (191. 000), les Tunisiens (177. 000) et les Chinois (77. 000), selon les chiffres officiels.

« L’Algérie est disposée à réviser l’accord de 1968 pour renforcer les privilèges accordés à ses ressortissants et non pour être alignée sur le droit commun car elle a une relation particulière avec la France », a expliqué à l’AFP une source diplomatique sous couvert d’anonymat.

Au début de l’année, son chef de la diplomatie, Mourad Médelci, a expliqué que l’Algérie souhaitait « préserver » l’accord de 1968 qui « marque la spécificité de nos relations historiques avec les Français » en y ajoutant les « évolutions positives » contenues dans le droit commun « dont bénéficient tous ceux qui ne sont pas Algériens et dont pourraient bénéficier les Algériens ».

« Il faudra un dialogue avec l’Algérie qui tienne compte de l’histoire », estime de son côté Mireille Le Corre favorable à une « remise à plat » de l’accord bilatéral.

Autre pays concerné par un projet d’accord, la Chine qui compte près de 80. 000 ressortissants en situation régulière et qui envoie désormais le plus grand nombre d’étudiants (10. 000 en 2010).

« Nos flux migratoires avec la Chine s’accentuent et nous avons d’ailleurs des discussions importantes, en cours, avec les Chinois en vue de la conclusion d’un éventuel accord migratoire », disait en novembre 2010 l’ancien ministre de l’Immigration Eric Besson. Rien n’a été signé depuis.

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Immigration : la France peine à gérer les flux

Logo-Jeune-Afrique18/04/2012

photo_1334730558900-1-0-512x296La France, engagée dans une politique de maîtrise de l’immigration avec la signature d’une quinzaine d’accords de gestion des flux depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy en 2007 à l’Elysée, peine à conclure les négociations avec les principaux « pays source ».

« Cinquante ans après la décolonisation, il faut achever sans tarder avec l’Algérie la renégociation des accords préférentiels en matière d’immigration, qui datent de 1968″, a déclaré le président dans une interview à L’Express, daté du 19 au 26 avril.

A la suite du « Pacte européen sur l’immigration et l’asile » adopté en 2008, la France a signé des « accords de gestion concertée des flux » avec le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Congo-Brazzaville, le Gabon, l’Ile Maurice, le Liban la Macédoine, le Monténégro, la Russie, le Sénégal, la Serbie, et la Tunisie.

Mais les négociations n’ont pas abouti avec l’Algérie principal « pays source », ainsi qu’avec le Mali et la Chine, alors qu’elles devaient être conclues en 2010. Avec le Maroc, a simplement été signé un accord sur la mobilité professionnelle des jeunes.

Contacté par l’AFP, le ministère de l’Intérieur, en charge de l’Immigration, n’a pas répondu.

Ces pays « se sont rendu compte que les accords proposés ne sont pas si avantageux que cela », parce qu’ils « imposent des conditions en échange d’une aide au développement », estime Stéphane Maugendre du Groupe d’Information et de soutien des travailleurs immigrés (GISTI).

« Ces accords posent un problème de principe puiqu’ils lient gestion des flux et aide au développement qui fait partie de nos engagements internationaux », abonde le Mireille Le Corre, du pool immigration du candidat socialiste François Hollande.

Début 2010, un négociateur malien avait déploré l’attitude de Paris « décidé à aller vite, quitte à utiliser le bâton et la carotte ».

Le Mali qui compte 61. 000 ressortissants en situation régulière en France, n’a pas signé face au refus de Paris d’accepter la régularisation de 5. 000 sans-papiers maliens par an.

Avec l’Algérie, c’est un nouvel avenant à l’accord bilatéral de 1968 que la France tente en vain de signer depuis deux ans. Les Algériens constituent la première communauté étrangère en France.

En 2010, ils étaient 578. 000 à détenir un titre de séjour (les binationaux ne sont pas pris en compte), se plaçant devant les Marocains (463. 000), les Turcs (191. 000), les Tunisiens (177. 000) et les Chinois (77. 000), selon les chiffres officiels.

« L’Algérie est disposée à réviser l’accord de 1968 pour renforcer les privilèges accordés à ses ressortissants et non pour être alignée sur le droit commun car elle a une relation particulière avec la France », a expliqué à l’AFP une source diplomatique sous couvert d’anonymat.

Au début de l’année, son chef de la diplomatie, Mourad Médelci, a expliqué que l’Algérie souhaitait « préserver » l’accord de 1968 qui « marque la spécificité de nos relations historiques avec les Français » en y ajoutant les « évolutions positives » contenues dans le droit commun « dont bénéficient tous ceux qui ne sont pas Algériens et dont pourraient bénéficier les Algériens ».

« Il faudra un dialogue avec l’Algérie qui tienne compte de l’histoire », estime de son côté Mireille Le Corre favorable à une « remise à plat » de l’accord bilatéral.

Autre pays concerné par un projet d’accord, la Chine qui compte près de 80. 000 ressortissants en situation régulière et qui envoie désormais le plus grand nombre d’étudiants (10. 000 en 2010).

« Nos flux migratoires avec la Chine s’accentuent et nous avons d’ailleurs des discussions importantes, en cours, avec les Chinois en vue de la conclusion d’un éventuel accord migratoire », disait en novembre 2010 l’ancien ministre de l’Immigration Eric Besson. Rien n’a été signé depuis.

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Mort de migrants en Méditerranée : l’Otan accusée de non-assistance à personnes en danger

ja_512x512_0 Vincent Duhem, 12/04/2012

012042012164023000000photo_1333445940912-1-0Au début de l’intervention militaire de l’Otan en Libye, un bateau de migrants parti de Tripoli s’échoue sur les côtes libyennes après avoir dérivé pendant 14 jours. Des 72 migrants présents à son bord, seul neufs survivent. Un rapport de l’université londonienne Goldsmith – relayé par de nombreuses ONG – accuse les États membres de l’organisation de non-assistance à personnes en danger. Des poursuites judiciaires sont envisagées en France.

L’histoire est tragiquement banale : une traversée de la Méditerranée par des migrants qui tourne au drame. Sauf que l’évènement s’est déroulé quelques jours après le début des opérations militaire de l’Otan en Libye, le 19 mars 2011. Ce qui lui donne une dimension singulière. Retour sur les faits.

Au matin du 27 mars 2011, ils sont soixante-douze migrants subsahariens, d’origine éthiopienne, érythréenne, nigérienne, ghanéenne et soudanaise, à quitter Tripoli à bord d’un Zodiac. Direction : l’Italie. Quelques heures plus tard, leur moteur tombe en panne d’essence. Commence alors pour les occupants du bateau un long clavaire de quatorze jours. Quatorze jours durant lesquels, ils dérivent sans eau ni nourriture avant d’échouer sur les côtes libyennes. Où on ne comptera parmi eux que neuf survivants.

Mais ces derniers livreront leur témoignage aux experts membres du projet « Expertise océanographique » du Centre de recherches architecturales de l’université londonienne Goldsmith. Pour corroborer leurs propos et déterminer leur trajet exact, les chercheurs mettent à profit des données issues d’imageries et de cartes satellites. Le résultat, un dense rapport de 90 pages (en intégralité, ici), pose directement la question de la responsabilité des forces de l’Otan dans le drame. « Les États participants à l’opération de l’Otan avaient les informations et la capacité de les aider, mais n’ont pas réussi à éviter la mort de 63 personnes », constate le rapport.

Messages de détresse

À plusieurs reprises, peut-on y lire, les pays membres auraient été au courant de la situation dramatique des migrants :

  • Le 27 mars à 14 heures 55 GMT, un avion de patrouille français survole l’embarcation et fait état de sa position exacte à la sûreté maritime italienne.
  • Le même jour en fin d’après-midi, l’embarcation tombe en panne. Les migrants joignent alors grâce à un téléphone satellitaire un prêtre érythréen basé à Rome qui contacte les garde-côtes italiens. Ces derniers informent le quartier général maritime de l’Otan à Naples, et adressent des messages de détresse aux bâtiments présents en mer Méditerranée en indiquant leur localisation. Ces appels seront renouvelés toutes les 4 heures pendant 10 jours.
  • Deux ou trois heures après la communication avec le prêtre érythréen, un hélicoptère militaire survole la zone. Les migrants assurent voir sur sa carlingue les inscriptions « Army » ou « Rescue Army ». « Malgré les signes des naufragés », l’appareil rebrousse chemin, puis est à nouveau aperçu par le groupe 4 à 5 heures plus tard, selon le rapport. « Le personnel militaire jette huit bouteilles d’eau et quelques paquets de biscuits, puis repart ». Selon The Guardian, la description de l’appareil faite par les survivants correspond parfaitement à celle d’un hélicoptère de l’armée britannique, le « Westland Lynx », dont il est connu qu’il a été utilisé lors des opérations en mer Méditerranée. Le ministère de la défense britannique a démenti toute présence de ses forces au moment de l’incident.
  • Après plusieurs jours d’errance, entre le 3 et le 4 avril, l’embarcation à la dérive est accostée par un navire militaire. Un ou deux hélicoptères l’accompagnent. Pourtant à dix mètres de l’embarcation, les hommes à bord du navire militaire repartent après avoir pris des photos.
  • Le 10 avril, quand l’embarcation s’échoue sur les côtes libyennes seul onze personnes sont encore en vie. Ils sont arrêtés par des soldats libyens. Une femme décédera peu de temps après, puis un homme lors de sa détention. Le drame aura coûté la vie à 63 personnes, dont 20 femmes et 3 enfants.

« Les événements tels que présentés par les survivants semblent constituer un cas de violation de l’obligation légale d’assistance à personne en danger en mer, une obligation sanctionnée par de nombreuses conventions internationales », concluent les chercheurs de Goldsmith.

C’est en outre sur la base de ce rapport que plusieurs ONG, dont la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), ont demandé mercredi 11 avril à la justice française d’établir les responsabilités de l’Otan et des gouvernements des pays participant à l’opération (États-Unis, Canada, France, Grande-Bretagne, Italie, Espagne) dans la mort de 63 migrants. Quatre survivants devraient déposer vendredi une plainte contre X à Paris pour non assistance à personne en danger, a précisé Me Stéphane Maugendre, président du Groupe français d’information et de soutien des travailleurs immigrés (Gisti), l’une des organisations associées à l’initiative.

Projet de plainte en France

« La connaissance par les militaires français du bateau en péril est avérée », indique ce projet de plainte. « L’armée française ne pouvait pas ignorer le péril pesant sur cette embarcation et le besoin d’assistance de ses passagers ».

Résumé du témoignage de l’un des neuf survivants de cette tragédie (version longue ici) :

Sur la foi notamment d’un rapport du Conseil de l’Europe publié fin mars, la France a rejeté catégoriquement ces accusations. Le document, a souligné dans un communiqué publié mercredi 11 avril le ministre de la Défense, Gérard Longuet, « ne mentionne, à aucun moment, une quelconque responsabilité de la France dans ce tragique événement ». « Rien, aujourd’hui, ne permet à ces ONG d’accuser l’armée française de non secours aux migrants naufragés », a-t-il ajouté.

Après avoir nié une quelconque implication, l’Otan a de son côté reconnu avoir reçu un message de détresse faisant état d’un bateau en « difficulté ». Un message qui « ne recommandait pas la mise en place de recherche », estime en revanche l’organisation.

Au moins 38 bateaux dans la zone

Une version mise à mal par le rapport de Goldsmith. Qui indique que le quartier général maritime de l’Otan à Naples a reçu des messages de détresse envoyés par la sûreté maritime italienne. Or, la convention internationale Recherche et sauvetage mise en œuvre en 1985 décrit le cas de « détresse » comme « une situation dans laquelle il est probable qu’un homme, une embarcation, encourt un danger imminent et nécessite une assistance immédiate ». Ce qui était le cas de l’embarcation des migrants.

Pour les experts britanniques, la tragédie est donc avant tout le résultat d’un échec « humain, institutionnel et légal » de l’organisation atlantique. Reste à déterminer pourquoi les forces de l’Otan ne sont pas intervenues, alors même que, selon le rapport, au moins 38 bateaux militaires quadrillaient la zone au moment du drame.

 ⇒ Voir l’article

Morts de migrants : la France mise en cause

20080715184326!Rep_lorrain 12/04/2012

Plusieurs ONG ont demandé à la justice française d’établir les responsabilités dans la mort de 63 migrants qui fuyaient la Libye par la mer en 2011.

De nombreuses embarcations avaient pris la mer pour fuir la Libye. Photo AFP La marine française est accusée d’avoir ignoré les appels de détresse de migrants qui avaient fui la Libye par la mer, ce que conteste le ministère de la Défense. Quatre survivants de ce cauchemar devraient déposer vendredi une plainte contre X à Paris pour non-assistance à personne en danger, a précisé Me Stéphane Maugendre, président du Groupe français d’information et de soutien des travailleurs immigrés, l’une des organisations associées à cette initiative. « La connaissance par les militaires français du bateau en péril est avérée », indique ce projet de plainte. « L’armée française ne pouvait pas ignorer le péril pesant sur cette embarcation et le besoin d’assistance de ses passagers. »

Une accusation que rejette catégoriquement le ministère de la Défense, la qualifiant de « totalement infondée » sur la foi notamment d’un rapport du Conseil de l’Europe publié fin mars. « Celui-ci ne met à aucun moment en cause la France. Aucun bâtiment français n’opérait à ce moment-là dans la zone concernée », a déclaré le porte-parole Gérard Gachet.

Le 26 mars 2011, peu après le début du conflit libyen, 70 Africains âgés de 20 à 25 ans et deux bébés avaient embarqué à bord d’un fragile canot pneumatique, dans l’espoir d’atteindre les côtes européennes. Selon la plainte, l’embarcation fut photographiée par un avion de patrouille français, survolée à deux reprises par un hélicoptère et croisa au moins deux bateaux de pêche et plusieurs autres navires, dans une zone que surveillaient des dizaines de bâtiments de guerre.

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La Marine française mise en cause après la mort de migrants en Méditerranée

slate-afrique 12/04/2012

 

 Des réfugiés libyens arrivent en Italie par la mer le 19 avril 2011 AFP/Archives Mauro Seminara

Plusieurs ONG ont demandé mercredi à la justice française d’établir les responsabilités dans la mort de 63 migrants qui fuyaient la Libye par la mer en 2011, accusant la Marine française d’avoir ignoré leurs appels de détresse, ce que conteste le ministère de la Défense.

Quatre survivants de ce périple cauchemardesque devraient déposer vendredi une plainte contre X à Paris pour non assistance à personne en danger, a précisé Me Stéphane Maugendre, président du Groupe français d’information et de soutien des travailleurs immigrés (Gisti), l’une des organisations associées à l’initiative.

« La connaissance par les militaires français du bateau en péril est avérée », indique ce projet de plainte, que l’AFP a pu consulter. « L’armée française ne pouvait pas ignorer le péril pesant sur cette embarcation et le besoin d’assistance de ses passagers. »

Une accusation que rejette catégoriquement le ministre de la Défense, Gérard Longuet, sur la foi notamment d’un rapport du Conseil de l’Europe publié fin mars.

Le document, a souligné mercredi soir le ministre dans un communiqué, « ne mentionne, à aucun moment, une quelconque responsabilité de la France dans ce tragique événement ».

« Rien, aujourd’hui, ne permet à ces ONG d’accuser l’armée française de non secours aux migrants naufragés », a-t-il ajouté.

Le 26 mars 2011, peu après le début du conflit libyen, 70 Africains âgés de 20 à 25 ans et deux bébés avaient embarqué à bord d’un fragile canot pneumatique dans l’espoir d’atteindre dans les 24 heures les côtes européennes.

A court de carburant le 28 au matin, le bateau avait dérivé jusqu’à son échouement sur les côtes libyennes à la suite d’une tempête le 10 avril. Seules neuf personnes ont survécu.

Pendant les deux semaines de cette épreuve, affirme la plainte, l’embarcation fut photographiée par un avion de patrouille français, survolée à deux reprises par un hélicoptère et croisa au moins deux bateaux de pêche et plusieurs autres navires, dans une zone que surveillaient des dizaines de bâtiments de plusieurs marines.

Le 3 ou le 4 avril, selon la plainte, un grand navire de couleur gris-clair portant deux hélicoptères s’approcha à quelques dizaines de mètres des migrants qui, en vain, appelèrent à l’aide en montrant les corps des bébés.

Les naufragés parvinrent également à l’aide d’un téléphone satellitaire à avertir le responsable d’une association italienne qui alerta les garde-côtes italiens, lesquels relayèrent l’appel de détresse à l’ensemble des navires circulant dans la zone, mais également au quartier général de l’Otan à Naples (Italie).

« Il semble bien plus probable que les dits militaires aient préféré considérer que le sauvetage de migrants en détresse ne relevait pas de leur mission », peut-on lire dans la plainte.

« Quel que soit le lieu où se trouvaient les bateaux, ou les avions ou les sous-marins français qui avaient connaissance de cet appel de détresse, le fait de ne pas avoir dévié sa route pour aller porter secours à ces personnes-là, c’est une non assistance à personne en danger », a déclaré à la presse Me Maugendre.

Dans son communiqué, M. Longuet précise « qu’aucun bâtiment de guerre français n’a croisé un canot en détresse ni n’était dans la zone considérée aux dates indiquées par le rapport ».

« Un avion de patrouille maritime français a bien pris, plusieurs heures avant l’appel de détresse, une photo, transmise aux autorités compétentes, mais cette embarcation roulait à vive allure et ne présentait aucun signe de détresse », a-t-il ajouté.

La plainte visera la France mais d’autres pays sont susceptibles d’être concernés, a dit le président d’honneur de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), Patrick Baudouin: « On se réserve d’agir (…) dans d’autres pays européens ».

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La marine mise en cause après la mort de migrants

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Ils sont quatre, rescapés d’une mort atroce à donner un visage au drame vécu par des milliers d’autres migrants en Méditerranée. Trois hommes et une femme, parmi les quelque 27000 personnes qui ont fui la Libye en guerre en tentant de rallier les côtes de l’Europe, à oser une démarche en justice inédite.

Soutenue par neuf organisations de défense des droits de l’homme, leur plainte contre X pour non-assistance à personne en danger a été déposée hier auprès du parquet de Paris*. Elle cible de façon claire l’armée française : sa flotte, « l’une des plus importantes à l’époque » dans une zone alors sous contrôle de l’Otan, n’a pu « ignorer les appels de détresse émis par leur embarcation », estiment les associations.

Survolée, l’embarcation a été laissée à la dérive

« Il y a eu omission de porter secours à personne en péril. Et leur périple a viré à la tragédie », dénonce l’avocat de ces survivants, Me Stéphane Maugendre, président du Gisti (NDLR : Groupe d’information et de soutien des immigrés). Au final, 63 des 72 migrants, partis de Tripoli le 26 mars 2011 à bord d’un pneumatique de moins de 10 m de long, ont trouvé la mort. Une lente dérive de quatorze jours a ramené le bateau et sa poignée de rescapés, privés de carburant, leur réserve d’eau potable et de nourriture épuisée, sur les côtes libyennes. « Or durant cette période, au moins 38 navires militaires (NDLR : dont 27 français), aux moyens parmi les plus sophistiqués au monde, patrouillaient cette zone », explique Charles Heller, l’un des chercheurs de l’université Goldsmiths de Londres qui a reconstitué la trajectoire de l’esquif.

Fruit d’une enquête d’un an, nourrie d’un récent rapport parlementaire du Conseil de l’Europe sur le drame, la plainte déposée hier établit ainsi que le bateau a été survolé peu après son départ par un avion de patrouille français, qui l’a photographié et signalé aux gardes-côtes italiens. Les SOS des migrants puis les messages de détresse relayés auprès des navires civils et militaires de la zone sont ensuite restés sans réponse. Par deux fois, l’embarcation a été survolée par un hélicoptère. Puis approchée, alors que les cadavres s’entassaient à bord, par un bâtiment type frégate. « Les éléments de preuve existent », ont insisté hier les associations, en dénonçant « le manque de coopération » de l’Otan et des Etats de l’Union européenne alors mobilisés. « La plainte vise aujourd’hui la France, mais des actions en justice dans d’autres pays d’Europe pourraient suivre », préviennent-elles, avec l’espoir que ces démarches « lèvent le voile de l’indifférence ».

* En ligne sur le site de la Fédération internationale des droits de l’homme : www.fidh.org

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