Archives de catégorie : reconduite à la frontière et OQTF

France’s deportation

Free movement, not free settlement, says minister as order suggests Sarkozy policy saw ethnic minority camps singled out France vowed today to continue deporting Roma Gypsies after critics claimed a leaked document suggesting they are being targeted on President Nicolas Sarkozy’s orders means the expulsions are against the constitution and break international human rights laws on discrimination.

The leaked memo emerged a few days after France’s immigration minister, Eric Besson, insisted that sending police to destroy camps and settlements and ordering inhabitants to leave France was not aimed at the Roma. He insisted they were being treated no differently to other EU migrants who do not meet France’s residency rules.

However, the internal order, circulated to police chiefs last month as France began expelling nearly 1,000 Roma Gypsies to Romania and Bulgaria, appeared to confirm the ethnic minority was being singled out.

Today Besson repeated his claim: « France has not taken any measure specifically against the Roma [who] are not considered as such but as natives of the country whose nationality they have, » he said.

However, a leaked memo, dated 5 August 2010 and signed by the chief of staff for interior minister Brice Hortefeux, reminds French officials of a « specific objective » set out by Sarkozy.

« Three hundred camps or illegal settlements must be evacuated within three months; Roma camps are a priority, » the memo reads. « It is down to the préfect [state representative] in each department to begin a systematic dismantling of the illegal camps, particularly those of the Roma. »

Besson told France 2 state television that he was not aware of the leaked circular: « I wasn’t a recipient, and therefore I didn’t need to know about it, » he said.

He refused to make any further comment but added: « The concept of ethnic minorities is a concept that does not exist among the government. »

Later, in a press conference, he said: « We will maintain our policy of expelling illegal immigrants. This is not something new. » He said 5,000 Romanians and Bulgarians had been expelled so far this year, compared with 10,000 in 2009.

He admitted there had been an increase in deportations since August, following « Nicolas Sarkozy’s demand to go ahead with the dismantling of all illegal camps ».

In what was seen as a criticism of the Romanian authorities, he added: « Free movement in the European area doesn’t mean free settlement. What has been forgotten is that each of the European countries is responsible for its own national citizens. »

The document has sparked furious reactions from the opposition and critics of the expulsions. The Group for Information and Support for Immigrants (Gisti) says it is examining the memo to establish if it breaks any criminal laws.

« Can you imagine a circular specifically naming Jews or Arabs? » said Stephane Maugendre, a lawyer and president of Gisti.

The Socialist party has also questioned whether the document is legal and said it smacked of « xenophobic policy ».

« I ask the European commission and its president José Manuel Barroso to initiate infringement proceedings against the French government to end the indignity and stigma unacceptable to the European citizens that are Roma, » said Harlem Désir, a French Socialist MEP.

France is continuing the Roma deportations despite vehement criticism at home and from the EU and United Nations.Last Thursday the European parliament passed a resolution by 337 votes to 245 calling on Paris to « immediately suspend all expulsions of Roma », saying the policy « amounted to discrimination ».

The MEPs admitted their demands were not legally binding but pointed out that mass expulsions are prohibited under EU law « since they amount to discrimination on the basis of race and ethnicity ».

Belgian MEP Guy Verhofstadt, a former prime minister, said it was unacceptable for politicians to be « tempted by populist, racist and xenophobic policies ».

German MEP Martin Schulz, head of the European parliament’s socialist group, said: « The country that gave us liberté, égalité and fraternité has taken a different, regrettable path today. »

The French authorities appear determined and defiant in the face of such international condemnation. Yesterday officials in Marseille announced more than 100 Roma would be flown back to their home countries today having accepted €300 to return.

Several groups representing immigrant organisations plan to ask the French Council of State to consider the leaked memo to see whether it contravenes the French Constitution. If the Council, the country’s highest administrative court but made up of government members, is formally approached the authorities may be forced to temporarily suspend expulsions or Roma. The French government would be at liberty to then send around another memo, but one that did not specifically mention the Roma.

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Eric Besson dit tout ignorer de la circulaire visant les Roms

13/09/2010

Le ministre de l’Immigration, Eric Besson, a assuré lundi tout ignorer de la circulaire du ministère de l’Intérieur demandant explicitement le démantèlement des camps de Roms, valant à Paris de nouvelles critiques à l’étranger et des menaces d’ONG de recours en justice.

« Je ne connaissais pas cette circulaire », a affirmé M. Besson lors d’une conférence de presse, alors qu’il avait été envoyé récemment à Bruxelles et à Bucarest pour défendre la politique gouvernementale respectueuse, selon lui, de « la loi républicaine » et du droit « communautaire ».M. Besson, ancien socialiste, s’est attiré une cinglante réponse du porte-parole du PS, Benoît Hamon, l’accusant de « rajouter à l’indignité de sa politique celle de son comportement ».Dans une circulaire du 5 août adressée aux préfets, le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, Michel Bart, rappelait les « objectifs précis » fixés fin juillet par le président de la République: « 300 campements ou implantations illicites devront avoir été évacués d’ici trois mois, en priorité ceux des Roms ».Lundi, la Commission européenne a répété qu’aucune catégorie de population ne pouvait être visée en Europe du fait de son origine ethnique, se refusant dans l’immédiat à juger sur le fond cette circulaire.A Genève, la Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Navi Pillay, a qualifié de « préoccupante » la « nouvelle politique » de Paris envers les Roms « qui ne peut qu’exacerber leur « stigmatisation » et leur « extrême pauvreté ».Les associations de défense des immigrés sont vent debout contre cette circulaire, un texte que le secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, a dit assumer « tout à fait » parce que « c’est la traduction de notre politique ».Le Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigrés) et le Cran (Conseil représentatif des associations noires) préparent un recours en annulation devant le Conseil d’Etat. Le Gisti « examine » ce document pour voir « s’il constitue une infraction pénale ». »Cette circulaire est la traduction (réglementaire) du discours politique du président Nicolas Sarkozy, le premier à désigner expressément les Roms », a accusé le président de l’association, Stéphane Maugendre.Le chef de l’Etat avait organisé le 28 juillet une réunion à l’Elysée sur les « problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms ».Le Cran, qui demande le « retrait immédiat » du texte du 5 août, a dit craindre qu' »une prochaine circulaire cible les +Français d’origine étrangère+ qui ont eux aussi été stigmatisés dans le discours du 30 juillet » de Nicolas Sarkozy à Grenoble.Le numéro deux du PS, Harlem Désir, a demandé à la Commission européenne et à son président José Manuel Barroso « d’engager une procédure d’infraction à l’encontre du gouvernement français pour que cessent le traitement indigne et la stigmatisation inacceptable des citoyens européens que sont les Roms ».Pour le président du Mouvement Démocrate (MoDem) François Bayrou, « l’Etat en France ne respecte plus le minimum d’équilibre qu’on est en droit d’attendre » dans une République.Ces directives faisaient suite à une première circulaire du 24 juin, soit avant les violences de Saint-Aignan (Loiret), la réunion du 28 juillet et le discours de Grenoble. Le texte rappelait aux préfets l’arsenal juridique pour démanteler les camps illicites et expulser leurs occupants en situation irrégulière. »C’est la seule circulaire valable », a affirmé M. Besson sans dire explicitement qu’il ne reconnaissait pas celle du 5 août.

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Le GISTI va déposer un recours devant le Conseil d’Etat

13 Septembre, 2010

Le Gisti, une association d’aide aux immigrés, a commencé la rédaction d’un recours au Conseil d’Etat pour faire annuler la circulaire du ministère de l’Intérieur, a dit lundi à Reuters son président Stéphane Maugendre. Cette circulaire qui cible explicitement les Roms et demande aux préfets de « médiatiser » les expulsions montre que les Roms ont bien été visés dans le démantèlement des camps, contrairement aux dénégations du gouvernement.

Des organisations de défense des droits de l’homme estiment que l’action du gouvernement est juridiquement illégale, puisqu’une catégorie de population est visée en tant que telle et non des individus qu’on incriminerait pour certains faits.

Rétropédalage

Lors d’une conférence de presse sur son bilan, le ministre de l’Immigration Eric Besson a assuré qu’il n’avait pas connaissance de cette circulaire et l’avait découverte dans la presse. Il a fait remarquer qu’elle émanait non du ministre mais de son directeur de cabinet qui en serait donc responsable. En guise de rétropédalage, une nouvelle circulaire a été mise en place. Publiée par Le Figaro, elle stipule que « les évacuations de campement illicites doivent concerner, comme dans les semaines précédentes, toute installation illégale, quels qu’en soit les occupants. »

Eric Besson a annoncé que les expulsions se poursuivraient et que trois vols spéciaux partiraient vers la Roumanie dès ce mardi, jeudi prochain et le 30 septembre. Le ministère de l’Intérieur n’a fait aucun commentaire sur la circulaire contestée qui demande aussi aux préfets de médiatiser les actions de démantèlement de camps

Eric Besson a sur ce point condamné non la médiatisation, mais les médias, pour avoir filmé les départs. « Ce sont des images irrespectueuses de la dignité des personnes », a-t-il soutenu.

Tous les étrangers visés

Eric Besson a confirmé que le gouvernement présenterait au Parlement trois propositions de dispositions législatives qui peuvent concerner les Roms, sans qu’ils soient cités. Elles réprimeront « l’abus au court séjour », permettant l’expulsion de citoyens européens représentant une « charge déraisonnable pour le système d’assistance sociale » – une notion juridiquement floue – ou pour « menace à l’ordre public en raison d’actes répétés de mendicité agressive ».

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Cacophonie à droite à propos de la circulaire visant les Roms

index avec AFP,

La publication d’une circulaire (PDF) du ministère de l’intérieur ciblant expressément l’évacuation de campements « de Roms » a provoqué lundi 13 septembre une certaine confusion à droite. Le ministre de l’immigration, Eric Besson, a affirmé ne pas avoir eu connaissance de ce texte, tandis que le président de l’UMP, Xavier Bertand, l’« assume tout à fait ».

Afin de couper court à la polémique, le ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, auteur de la circulaire en question, a « tenu à signer personnellement » lundi une nouvelle circulaire (PDF) aux préfets relative aux évacuations de campements illicites pour « lever tout malentendu sur une éventuelle stigmatisation » des Roms. Cette nouvelle circulaire demande aux préfets de « poursuivre » les évacuations de camps illicites « quels qu’en soient les occupants ».

La circulaire du 5 août du directeur de cabinet de l’intérieur, Michel Bart, dont l’objet portait sur « l’évacuation des campements illicites », enjoignait aux préfets une « démarche systématique de démantèlement des camps illicites, en priorité ceux de Roms ». Le mot « priorité », explique le ministère, n’avait « qu’un contenu chronologique, opérationnel, par rapport aux gens du voyage », en raison des « multiples déplacements de ces derniers qui participent, l’été, à de nombreux pèlerinages ».

BESSON « PAS AU COURANT »

Quelques heures plus tôt sur France 2, Eric Besson avait expliqué qu’il n’avait pas eu connaissance de la précédente circulaire du ministère de l’intérieur datée du 5 août. « Je ne connaissais pas cette circulaire », a-t-il assuré, « le concept de minorités ethniques est un concept qui n’existe pas chez nous. » La Convention européenne des droits de l’Homme, dont Paris est signataire, interdit en effet toute distinction sur la base de l’origine ethnique.

Ce document plaçait de fait le ministre en porte-à-faux. Face aux critiques du Parlement européen sur les récentes reconduites à la frontière, M. Besson avait assuré, jeudi, que la France n’avait pris « aucune mesure spécifique à l’encontre des Roms ».

Selon lui, c’est une autre circulaire, datant celle-ci du 24 juillet et ne mentionnant pas explicitement les Roms, qui doit être prise en considération, ce qui fait donc trois circulaires portant sur les camps illégaux. « La seule circulaire valable est celle que nous avons signée le 24 juin, moi-même et Brice Hortefeux », affirme le ministre de l’immigration. « Je me sens en harmonie avec le cadre juridique » de la circulaire du 24 juin, « parfaitement républicaine », insiste-t-il.

XAVIER BERTRAND « ASSUME »

Est-ce à dire que la circulaire du 5 août ne serait pas « parfaitement républicaine » ? Eric Besson ne le dit pas explicitement. Quant au patron de l’UMP, Xavier Bertrand, l’idée ne l’effleure même pas. Cette circulaire « est la traduction de notre politique et je l’assume tout à fait », a-t-il lancé sur RMC, avant de dénoncer une fois de plus « l’hypocrisie » du Parti socialiste et des « associations de bien-pensants » sur cette question.

Parmi ces associations, le Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti) a  annoncé, dimanche, préparer un recours devant le Conseil d’Etat. « Vous imaginez une circulaire nommant expressément les juifs ou les Arabes ? » s’est indigné son président, Stéphane Maugendre, sur France Info. Jean-Bernard Auby, professeur de droit public à Sciences Po, a de son côté expliqué au Monde.fr que « cette circulaire est très probablement illégale ».

« PAS DE COUAC »

Un ministre qui n’est « pas au courant », un porte-parole du parti qui « assume ». Pour Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l’UMP, « il n’y a pas de ‘couac’ gouvernemental ». « Puisqu’il s’agit de démantèlements de camps illégaux, il appartient au seul ministre de l’intérieur de donner ses directives aux préfets à travers une circulaire qui n’a pas de raison d’être interministérielle », explique-t-il.

La circulaire du 5 août, signée par Michel Bart, directeur de cabinet du ministre de l’intérieur, rappelle aux préfets les « objectifs précis » fixés par le président Nicolas Sarkozy : « Trois cents campements ou implantations illicites devront avoir été évacués d’ici à trois mois, en priorité ceux des Roms. » « Il revient donc, dans chaque département, aux préfets d’engager (…) une démarche systématique de démantèlement des camps illicites, en priorité ceux de Roms », selon le texte.

Vol pour Bucarest
Un Airbus spécialement affrété doit décoller, mardi après-midi 14 septembre, de l’aéroport de Marseille-Provence avec à bord une centaine de Roms, adultes et enfants, a-t-on appris lundi de source administrative. Ce vol pour Bucarest, organisé par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), est basé sur le volontariat avec une aide au retour.
Depuis 2009, ce sont en tout une dizaine de vols similaires qui ont été organisés depuis Marseille à destination de la Roumanie ou de la Bulgarie. En août et en septembre, plusieurs campements de Roms ont été détruits à Aix-en-Provence et à Marseille, et des obligations de quitter le territoire français dans le délai d’un mois ont été remises aux personnes en situation irrégulière. – (avec AFP)

La circulaire sur les Roms sème le trouble dans le gouvernement

images 2  Jean-Baptiste Vey et Thierry Lévêque

Une circulaire du ministère de l’Intérieur ciblant les Roms sème le trouble entre deux membres du gouvernement français et entraîne une bataille judiciaire sur une politique d’expulsions vivement critiquée.

Cette circulaire du 5 août signée par Michel Bart, directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, montre que cette ethnie a bien été visée dans le démantèlement des camps, contrairement aux dénégations du gouvernement.

« Trois cent campements ou implantations illicites devront avoir été évacués d’ici trois mois, en priorité ceux des Roms », peut-on lire dans ce texte publié par des médias.

« Il revient donc, dans chaque département, aux préfets d’engager (…) une démarche systématique de démantèlement des camps illicites, en priorité ceux de Roms. »

Des organisations de défense des droits de l’homme estiment que l’action du gouvernement est juridiquement illégale, puisqu’une catégorie de population est visée en tant que telle et non des individus qu’on incriminerait pour certains faits.

Lors d’une conférence de presse sur son bilan, le ministre de l’Immigration Eric Besson a assuré qu’il n’avait pas connaissance de cette circulaire et l’avait découverte dans la presse. Il a fait remarquer qu’elle émanait non du ministre mais de son directeur de cabinet qui en serait donc responsable.

Il la juge contraire au droit français et international, mais précise que les expulsions vont se poursuivre.

« La France poursuivra la mise en oeuvre de ces éloignements d’étrangers en situation irrégulière, quelles que soient leur origine ethnique ou leur nationalité », a-t-il dit.

« Ces mesures sont toujours prises sur une base individuelle, en application de la loi de la République et des traités européens et internationaux », a-t-il précisé.

TROIS VOLS VERS BUCAREST EN SEPTEMBRE

Eric Besson a confirmé qu' »en droit français, les ethnies n’existent pas ».

Il a cependant nié toute divergence avec Brice Hortefeux et expliqué qu’il avait émis en juin avec lui une autre circulaire ne mentionnant pas explicitement les Roms.

Eric Besson a annoncé que les expulsions se poursuivraient et que trois vols spéciaux partiraient vers la Roumanie dès ce mardi, jeudi prochain et le 30 septembre.

Le ministère de l’Intérieur n’a fait aucun commentaire sur la circulaire contestée qui demande aussi aux préfets de médiatiser les actions de démantèlement de camps.

Eric Besson a sur ce point condamné non la médiatisation, mais les médias, pour avoir filmé les départs. « Ce sont des images irrespectueuses de la dignité des personnes », a-t-il dit.

Le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, a estimé qu’Eric Besson ne pouvait pas ignorer la circulaire.

« A l’indignité de cette politique, le ministre de l’Immigration en rajoute avec l’indignité de son comportement », a-t-il dit lors du point de presse du PS.

Le Gisti, une association d’aide aux immigrés, a commencé la rédaction d’un recours au Conseil d’Etat pour faire annuler la circulaire du ministère de l’Intérieur, a dit lundi à Reuters son président Stéphane Maugendre. Le Parti socialiste et d’autres organisations demandent le retrait du texte.

Eric Besson a confirmé que le gouvernement présenterait au Parlement trois propositions de dispositions législatives qui peuvent concerner les Roms, sans qu’ils soient cités.

Elles réprimeront « l’abus au court séjour », permettant l’expulsion de citoyens européens représentant une « charge déraisonnable pour le système d’assistance sociale » – une notion juridiquement floue – ou pour « menace à l’ordre public en raison d’actes répétés de mendicité agressive ».

L’autre problème juridique lié aux expulsions de Roms est en effet que, s’agissant de citoyens européens, ils ont liberté de court séjour pour trois mois et de circulation. Même lorsqu’ils touchent 300 euros d’aide au retour comme c’est le cas avec la France, ils peuvent donc y revenir en toute légalité.

Une commission de l’Onu, le Parlement européen, le Vatican et la Roumanie ont émis des réserves plus ou moins sévères sur la politique envers les Roms.

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Eric Besson dit tout ignorer de la circulaire visant les Roms

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Le ministre de l’Immigration, Eric Besson, a assuré lundi tout ignorer de la circulaire du ministère de l’Intérieur demandant explicitement le démantèlement des camps de Roms, valant à Paris de nouvelles critiques à l’étranger et des menaces d’ONG de recours en justice.

« Je ne connaissais pas cette circulaire », a affirmé M. Besson lors d’une conférence de presse, alors qu’il avait été envoyé récemment à Bruxelles et à Bucarest pour défendre la politique gouvernementale respectueuse, selon lui, de « la loi républicaine » et du droit « communautaire ».

M. Besson, ancien socialiste, s’est attiré une cinglante réponse du porte-parole du PS, Benoît Hamon, l’accusant de « rajouter à l’indignité de sa politique celle de son comportement ».

Dans une circulaire du 5 août adressée aux préfets, le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, Michel Bart, rappelait les « objectifs précis » fixés fin juillet par le président de la République: « 300 campements ou implantations illicites devront avoir été évacués d’ici trois mois, en priorité ceux des Roms ».

Lundi, la Commission européenne a répété qu’aucune catégorie de population ne pouvait être visée en Europe du fait de son origine ethnique, se refusant dans l’immédiat à juger sur le fond cette circulaire.

A Genève, la Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Navi Pillay, a qualifié de « préoccupante » la « nouvelle politique » de Paris envers les Roms « qui ne peut qu’exacerber leur « stigmatisation » et leur « extrême pauvreté ».

Les associations de défense des immigrés sont vent debout contre cette circulaire, un texte que le secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, a dit assumer « tout à fait » parce que « c’est la traduction de notre politique ».

Le Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigrés) et le Cran (Conseil représentatif des associations noires) préparent un recours en annulation devant le Conseil d’Etat. Le Gisti « examine » ce document pour voir « s’il constitue une infraction pénale ».

« Cette circulaire est la traduction (réglementaire) du discours politique du président Nicolas Sarkozy, le premier à désigner expressément les Roms », a accusé le président de l’association, Stéphane Maugendre.

Le chef de l’Etat avait organisé le 28 juillet une réunion à l’Elysée sur les « problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms ».

Le Cran, qui demande le « retrait immédiat » du texte du 5 août, a dit craindre qu' »une prochaine circulaire cible les +Français d’origine étrangère+ qui ont eux aussi été stigmatisés dans le discours du 30 juillet » de Nicolas Sarkozy à Grenoble.

Le numéro deux du PS, Harlem Désir, a demandé à la Commission européenne et à son président José Manuel Barroso « d’engager une procédure d’infraction à l’encontre du gouvernement français pour que cessent le traitement indigne et la stigmatisation inacceptable des citoyens européens que sont les Roms ».

Pour le président du Mouvement Démocrate (MoDem) François Bayrou, « l’Etat en France ne respecte plus le minimum d’équilibre qu’on est en droit d’attendre » dans une République.

Ces directives faisaient suite à une première circulaire du 24 juin, soit avant les violences de Saint-Aignan (Loiret), la réunion du 28 juillet et le discours de Grenoble. Le texte rappelait aux préfets l’arsenal juridique pour démanteler les camps illicites et expulser leurs occupants en situation irrégulière.

« C’est la seule circulaire valable », a affirmé M. Besson sans dire explicitement qu’il ne reconnaissait pas celle du 5 août.

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Roms: la circulaire d’Hortefeux met le gouvernement dans une position délicate

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Le gouvernement s’est mis en position délicate face à l’opposition et aux organisations de défense des immigrés qui menacent de le poursuivre en justice pour une circulaire du ministère de l’Intérieur demandant expressément le démantèlement des camps de Roms.

Daté du 5 août, signé par Michel Bart, directeur de cabinet de Brice Hortefeux, le document, qui cible explicitement les Roms, a suscité lundi le malaise du ministre de l’Immigration Eric Besson. Ce dernier avait soutenu jusque-là que la France, ignorant le concept de minorité ethnique, ne menait aucune politique contre les Roms.

« Je ne connaissais pas cette circulaire », a dit M. Besson sur France 2. « Je n’en étais pas destinataire et je n’avais donc pas à en connaître », a-t-il ajouté, avouant ne pas savoir quoi en faire. « Demandez au directeur de cabinet de M. Hortefeux », a suggéré le ministre.

Mais déjà les ONG sont parties à l’assaut du texte. Le Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigrés) et le Cran (Conseil représentatif des associations noires) préparent un recours en annulation devant le Conseil d’Etat. Le Gisti « examine » le document pour voir « s’il constitue une infraction pénale ».

« Cette circulaire est la traduction (réglementaire) du discours politique du président Nicolas Sarkozy, le premier à désigner expressément les Roms », accuse le président de l’association, Stéphane Maugendre. Avec ce texte, « on joint le geste à la parole. On est dans la provocation à la discrimination ».

Le chef de l’Etat avait organisé le 28 juillet une réunion à l’Elysée sur les « problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms ». « J’ai demandé au ministre de l’Intérieur de mettre un terme aux implantations sauvages de campements de Roms, ce sont des zones de non-droit qu’on ne peut pas tolérer en France », avait ensuite affirmé M. Sarkozy.

Le Cran, qui demande le « retrait immédiat » du texte du 5 août, dit craindre qu' »une prochaine circulaire cible les +Français d’origine étrangère+ qui ont eux aussi été stigmatisés dans le discours du 30 juillet » de Nicolas Sarkozy à Grenoble.

Le numéro deux du PS Harlem Désir a demandé à la Commission européenne et à son président José Manuel Barroso « d’engager une procédure d’infraction à l’encontre du gouvernement français pour que cessent le traitement indigne et la stigmatisation inacceptable des citoyens européens que sont les Roms ».

Pour cet eurodéputé, la circulaire « est absolument contraire à de nombreux textes juridiques français, européens et internationaux, et contrevient à plusieurs droits fondamentaux reconnus par l’Union européenne et la France et notamment le principe de non-discrimination ».

Pour le président du Mouvement Démocrate (MoDem) François Bayrou, « l’Etat en France ne respecte plus le minimum d’équilibre qu’on est en droit d’attendre » dans une République.

Après avoir observé que « les opérations menées depuis le 28 juillet contre les campements illicites de Roms n’ont donné lieu qu’à un nombre trop limité de reconduites à la frontière », la circulaire rappelle aux préfets les « objectifs précis » fixés par le président: « 300 campements ou implantations illicites devront avoir été évacués d’ici trois mois, en priorité ceux des Roms ».

Ces directives faisaient suite à une première circulaire du 24 juin, soit avant les violences de Saint-Aignan, la réunion du 28 juillet et le discours de Grenoble. Le texte rappelait aux préfets l’arsenal juridique pour démanteler les camps illicites et expulser leurs occupants en situation irrégulière.

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Face aux critiques, Hortefeux réécrit sa circulaire

index 3 13/09/2010

Le ministre de l’Intérieur a « tenu à signer personnellement » une nouvelle circulaire aux préfets relative aux évacuations de campements illicites pour « lever tout malentendu sur une éventuelle stigmatisation » des Roms.

 Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a signé lundi une nouvelle circulaire aux préfets sur les évacuations de campements illicites, sans mention de l’ethnie des occupants, après deux jours de tollé sur une précédente circulaire visant explicitement les Roms. Ce nouveau texte administratif, dont l’AFP a eu connaissance, demande aux préfets de « poursuivre » les évacuations de camps « quels qu’en soient les occupants ». Cette circulaire, que M. Hortefeux a « tenu à signer personnellement » est destinée à « lever tout malentendu sur une éventuelle stigmatisation » des Roms, a déclaré à l’AFP l’entourage du ministre. De fait, la « présente circulaire remplace les instructions et circulaires antérieures sur le même objet », notamment celle du 5 août adressée aux préfets et révélée ce week-end. Le directeur de cabinet de M. Hortefeux, Michel Bart, y rappelait les « objectifs précis » fixés fin juillet par le président de la République : « 300 campements ou implantations illicites devront avoir été évacués d’ici trois mois, en priorité ceux des Roms ».

Ce texte visant les Roms avait valu à Paris de nouvelles critiques à l’étranger et des menaces d’ONG de recours en justice. Le ministre de l’Immigration, Eric Besson, avait assuré lundi tout ignorer de ce premier texte : « Je ne connaissais pas cette circulaire », a-t-il affirmé, alors qu’il avait été envoyé récemment à Bruxelles et à Bucarest pour défendre la politique gouvernementale respectueuse, selon lui, de « la loi républicaine » et du droit « communautaire ». La Commission européenne a répété qu’aucune catégorie de population ne pouvait être visée en Europe du fait de son origine ethnique.

« Illégalité de cette circulaire »

A Genève, la Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Navi Pillay, a qualifié de « préoccupante » la « nouvelle politique » de Paris envers les Roms « qui ne peut qu’exacerber leur « stigmatisation » et leur « extrême pauvreté ». Les associations de défense des immigrés étaient vent debout contre la circulaire du 5 août, un texte que le secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, avait dit assumer « tout à fait » parce que « c’est la traduction de notre politique ».

Le Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigrés) et le Cran (Conseil représentatif des associations noires) préparaient même un recours en annulation devant le Conseil d’Etat. A l’annonce de la nouvelle circulaire lundi soir, Serge Slama, juriste du Gisti, y a vu « une reconnaissance de l’illégalité de cette circulaire » (du 5 août). « Cela prouve qu’elle portait bien atteinte au principe d’égalité devant la loi », a-t-il dit, expliquant qu’un « retrait équivaut à une annulation de la circulaire » et « nous ferme la voie devant le juge administratif ».

Pour le président du Gisti, Stéphane Maugendre, « cette circulaire (celle du 5 août, Ndlr) est la traduction (réglementaire) du discours politique du président Nicolas Sarkozy, le premier à désigner expressément les Roms ». Le chef de l’Etat avait organisé le 28 juillet une réunion à l’Elysée sur les « problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms ». Le numéro deux du PS, Harlem Désir, a demandé à la Commission européenne et à son président José Manuel Barroso « d’engager une procédure d’infraction à l’encontre du gouvernement français pour que cessent le traitement indigne et la stigmatisation inacceptable des citoyens européens que sont les Roms ». Pour le président du Mouvement démocrate (MoDem) François Bayrou, « l’Etat en France ne respecte plus le minimum d’équilibre qu’on est en droit d’attendre » dans une République.

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Expulsions des Roms: La circulaire qui dérange

Clément Mathieu, avec Reuters, 13/09/2010

Une circulaire signée par le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, montre que les Roms ont bien été explicitement visés dans le démantèlement des camps, contrairement aux dénégations du gouvernement.

C’est un texte qui vient soutenir les vives accusations contre la politique d’expulsion des Roms, comme les critiques émises par des institutions internationales comme l’ONU ou le Parlement européen. Et qui devrait donner lieu à une bataille judiciaire. Une circulaire, datée du 5 août et signée par Michel Bart, directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, montre que cette ethnie a bien été visée dans le démantèlement des camps, contrairement aux dénégations du gouvernement. «Trois cent campements ou implantations illicites devront avoir été évacués d’ici trois mois, en priorité ceux des Roms», peut-on lire dans ce texte publié par des médias. «Il revient donc, dans chaque département, aux préfets d’engager (…) une démarche systématique de démantèlement des camps illicites, en priorité ceux de Roms», continue le texte. Des organisations de défense des droits de l’Homme estiment ainsi que l’action du gouvernement est juridiquement illégale, puisqu’une catégorie de population est visée en tant que telle et non des individus qu’on incriminerait pour certains faits.

Une circulaire contraire au droit, mais les expulsions continueront

Lors d’une conférence de presse sur son bilan, le ministre de l’Immigration Eric Besson a assuré qu’il n’avait pas connaissance de cette circulaire et l’avait découverte dans la presse. Il a fait remarquer qu’elle émanait non du ministre mais de son directeur de cabinet qui en serait donc responsable. S’il a jugé la circulaire contraire au droit français et international, il n’a pas remis en cause la poursuite des expulsions. «La France poursuivra la mise en œuvre de ces éloignements d’étrangers en situation irrégulière, quelles que soient leur origine ethnique ou leur nationalité», a-t-il dit. Eric Besson a annoncé que trois vols spéciaux partiraient vers la Roumanie dès ce mardi, jeudi prochain et le 30 septembre. «Ces mesures sont toujours prises sur une base individuelle, en application de la loi de la République et des traités européens et internationaux», a précisé Eric Besson, confirmant qu’ «en droit français, les ethnies n’existent pas». Le ministre de l’Immigration a nié toute divergence avec Brice Hortefeux et expliqué qu’il avait pris en juin avec lui une autre circulaire ne mentionnant pas explicitement les Roms. Le ministère de l’Intérieur n’a fait aucun commentaire sur la circulaire contestée qui demande aussi aux préfets de médiatiser les actions de démantèlement de camps.

Eric Besson a confirmé que le gouvernement présenterait au Parlement trois propositions de dispositions législatives qui peuvent concerner les Roms, sans qu’ils soient cités. Elles réprimeront «l’abus au court séjour», permettant l’expulsion de citoyens européens représentant une «charge déraisonnable pour le système d’assistance sociale» – une notion juridiquement floue – ou pour «menace à l’ordre public en raison d’actes répétés de mendicité agressive». L’autre problème juridique lié aux expulsions de Roms est en effet que, s’agissant de citoyens européens, ils ont liberté de court séjour pour trois mois et de circulation. Même lorsqu’ils touchent 300 euros d’aide au retour comme c’est le cas avec la France, ils peuvent donc y revenir en toute légalité. Le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, a estimé qu’Eric Besson ne pouvait pas ignorer la circulaire. «A l’indignité de cette politique, le ministre de l’Immigration en rajoute avec l’indignité de son comportement», a-t-il déclaré lors du point de presse du PS. Le Parti socialiste et d’autres organisations demandent le retrait du texte. Le Gisti, une association d’aide aux immigrés, a commencé la rédaction d’un recours au Conseil d’Etat pour faire annuler la circulaire du ministère de l’Intérieur, a dit lundi à Reuters son président Stéphane Maugendre.

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Circulaire sur les Roms : Bertrand assume, Besson un peu moins

images 13/09/2010

Le ministre de l’immigration dit ne pas avoir été mis « au courant » de la circulaire alors que pour le patron de l’UMP, elle « est la traduction de notre politique et je l’assume tout à fait ».

Xavier Bertrand assume « tout à fait » la politique d’évacuation de campements illégaux, y compris la circulaire du 5 août visant explicitement les Roms. Le patron de l’UMP a ainsi dénoncé lundi 13 septembre « l’hypocrisie » du Parti socialiste (PS) et des « associations de bien pensants » sur cette question.

Les critiques du PS et des associations contre cette circulaire, « c’est le monde à l’envers », a déclaré Xavier Bertrand sur RMC et BFM TV. Ce qui « me choque, c’est l’hypocrisie du Parti socialiste, l’hypocrisie de ces associations de bien pensants », a-t-il ajouté, dénonçant « les faux semblants de celles et ceux qui ne vivent pas à côté des camps illégaux de Roms ».

Cette circulaire « est la traduction de notre politique et je l’assume tout à fait », a-t-il expliqué.

« Les campements sont illégaux, ils sont démantelés en vertu de décisions de justice. Dans un Etat de droit, on fait respecter la loi », a jugé Xavier Bertrand.

Besson n’était « pas au courant »

Peu auparavant, le ministre de l’Immigration Eric Besson avait affirmé ce lundi sur France 2, qu’il n’était « pas au courant » de la circulaire (voir ci-dessous) du ministère de l’Intérieur du 5 août aux préfets ciblant expressément l’évacuation de campements de Roms.

Jeudi, son ministère avait diffusé un communiqué des plus formel, « la France n’a pris aucune mesure spécifique à l’encontre des Roms, qui ne sont pas considérés en tant que tels mais comme des ressortissants du pays dont ils ont la nationalité ».

« Je ne connaissais pas cette circulaire », a dit Eric Besson. « Je n’en étais pas destinataire et je n’avais donc pas en connaître ». Cette circulaire datée du 5 août 2010 et signée par Michel Bart, directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, rappelle aux préfets les « objectifs précis » fixés par le président Nicolas Sarkozy : « 300 campements ou implantations illicites devront avoir été évacués d’ici trois mois, en priorité ceux des Roms ».

« Il revient donc, dans chaque département, aux préfets d’engager (…) une démarche systématique de démantèlement des camps illicites, en priorité ceux de Roms », selon le texte qui a provoqué des réactions, notamment celle du Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti) qui a annoncé dimanche préparer un recours contre la circulaire d’Hortefeux.

« Déroger au principe d’égalité »

Stéphane Maugendre, président du Gisti, justifie sa démarche, « Nicolas Sarkozy a été le premier à désigner expressément les Roms. Cette circulaire traduit son discours politique« . En effet, le 28 juillet dernier, suite à une réunion tenue à l’Elysée, le président de la République avait déclaré « avoir demandé au ministre de l’Intérieur de mettre un terme aux implantations sauvages de campements de Roms ».

SOS Racisme a également tenu au travers d’un communiqué à exprimer son indignation.  « Cette circulaire ne fait finalement que reprendre sur le papier ce que les discours officiels de cet été auront insinué : il est possible de déroger au principe d’égalité envers certaines personnes vivant sur le territoire national ». SOS Racisme déposera un recours devant le Conseil d’Etat afin de contester la légalité de cette circulaire et étudie la possibilité d’une action pénale pour provocation à la discrimination raciale.

Le ministre de l’Immigration s’est refusé à tout autre commentaire sur cette circulaire, renvoyant « au directeur de cabinet » du ministre de l’Intérieur. Il a toutefois assuré que « le concept de minorités ethniques est un concept qui n’existe pas chez nous ».

 Le ministre a notamment mis l’accent sur « le très gros effort sur le démantèlement des filières de l’immigration clandestine« .

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