Nous soussignés .
Indignés par la violence exercés contre El Hadj Momar Diop et les insultes racistes qu’il a dû subir, alors qu’il manifestait pacifiquement, le mercredi 14 mai 1997, devant le grand Stade de France pour la régularisation des sans-papiers,
Scandalisés par la condamnation prononcée par le tribunal correctionnel de Bobigny le 16 mai, et qui l’envoie en prison pour 4 mois, avec interdiction du territoire français pour 10 ans,
Nous demandons la libération immédiate de El Hadj Momar Diop et sa régularisation.
Pour que la justice ne devienne pas une annexe du ministère de l’Intérieur.