Du sursis pour avoir menacé Louis Sarkozy

 index 3 25/02/2008

L’homme qui avait menacé à plusieurs reprises par téléphone le plus jeune fils de Nicolas Sarkozy a été condamné lundi à trois mois de prison avec sursis.

 Un jeune homme de 22 ans, qui avait menacé à plusieurs reprises par téléphone le plus jeune fils de Nicolas Sarkozy, a été condamné lundi à 3 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bobigny. Son co-prévenu, âgé de 21 ans, a lui été condamné à une amende de 700 euros pour lui avoir divulgué le numéro de portable de Louis, le jeune fils du président de la République, et de Cécilia. Tous deux devront également verser 1 euro de dommages et intérêts à chacun des parents de Louis Sarkozy.

L’affaire remonte à une soirée de l’été 2007. Un salarié d’Orange se vante alors auprès de son ami d’avoir accès à la liste des numéros des abonnés VIP de l’opérateur téléphonique, dont celui de Cécilia Sarkozy. L’ami, sapeur-pompier, décide alors de composer le numéro et tombe sur le jeune fils du président de la République et de Cécilia. Il rappellera plusieurs fois l’enfant sans laisser de message. Le 5 janvier, il profèrera des menaces de mort envers le garçonnet, à l’aide cette fois d’un téléphone portable volé à un jeune voisin.

Une attitude « stupide »

Au cours du procès, le jeune homme a expliqué qu’il « voulait juste savoir si le numéro appartenait à la famille Sarkozy« . Il s’est ensuite excusé auprès de la famille Sarkozy, expliquant qu’il avait « été stupide« . L’autre prévenu, salarié d’Orange, a lui déclaré « ne pas s’être rendu compte des proportions » que cette affaire « allait prendre« . Il avait également divulgué à son ami les numéros de personnalités telles que Sébastien Chabal, Christophe Dominici, Nicolas Anelka ou encore Elodie Gossuin. « On a le sentiment que ce jeune homme n’a pas mesuré les conséquences« , mais « il y a plus de peur que de mal et les excuses ont été entendues« , a déclaré Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy.

L’avocat du jeune sapeur-pompier, Me Stéphane Maugendre, a affirmé que son client était « quelqu’un d’immature, qui ne s’extériorise pas, qui ne parle pas de son métier difficile. C’est une sorte de violence qui sort de lui, avec l’alcool qui le désinhibe« , a-t-il ajouté. Le procureur avait requis 6 mois de prison avec sursis pour le premier et 4 mois de prison avec sursis pour le second, et avait demandé pour les deux hommes, originaires de Seine-Saint-Denis, une peine de « travail d’intérêt général« .(D’après agence)

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