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Agression de Noisy-le-Sec: 10 adolescents mis en examen

Actualités Politique, Monde, Economie et Culture - L'Express

Les dix suspects ont été mis en examen pour « tentative de meurtre » pour l’agression d’un jeune homme, victime d’une « expédition punitive. »

Quatre jours après la violente agression d’Haroun, un jeune de 18 ans, à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, neuf mineurs et un majeur ont été mis en examen mercredi soir et cinq d’entre eux ont été écroués. Huit ont été mis en examen pour « tentative de meurtre », et non « tentative d’assassinat », comme l’avait requis le parquet de Bobigny, le juge n’ayant pas retenu la préméditation; Les deux autres pour « non dénonciation et non empêchement d’un crime ».

Sur les six mandats de dépôts requis par le parquet de Bobigny, cinq adolescents, dont celui qui est présenté comme l’instigateur de l’agression, ont été écroués. Les cinq autres ont été placés sous contrôle judiciaire. Les dix mis en examen n’ont pas d’antécédent judiciaire. Il s’agit de neuf mineurs de 14 à 17 ans et d’un majeur de 18 ans.

Lors d’une conférence de presse, plus tôt, mercredi, la procureure de Bobigny Sylvie Moisson a déclaré qu’Haroun a été victime d’un « déchaînement de violence », d’une « expédition punitive ». Il a été « battu à mort (…) de manière préméditée, froide, déterminée et même détachée », a-t-elle dit, observant qu' »un tel déchaînement, une telle préméditation, c’est quelque chose qui est assez nouveau ».

Guet-apens

L’un des mis en cause, qui « apparaît comme l’instigateur, a repéré l’endroit où se situait la cible, en utilisant un subterfuge, notamment un sms », a expliqué la procureure. « Les mis en cause se sont rendus sur les lieux après avoir localisé (Haroun), à la gare RER de Noisy », a-t-elle rapporté: « Ils ont encerclé, ils ont porté des coups de poing, de pied, d’une rare violence à la victime qui était au sol ».

Ils ont laissé la victime pour morte après l’avoir dépouillée de son portable, ses chaussures, selon la procureure, qui a précisé que la plupart des mis en cause ont reconnu les faits et que la bande vidéo avait permis d’identifier les agresseurs présumés, qui ne portaient pas de cagoule.

Aux yeux de ses agresseurs, le tort du jeune homme aurait bien été, selon l’enquête, d’avoir fréquenté une jeune fille de leur quartier, le Bois Perrier, à Rosny-sous-Bois alors que lui était de Sartrouville (Yvelines).Ce mobile est accrédité par le fait qu’il y a quelques semaines, la petite amie d’Haroun et une de ses amies avaient reçu chacune une gifle de la part du frère de cette dernière, l’instigateur présumé de l’agression, au motif qu’elles ne devaient pas sortir avec quelqu’un qui n’habitait pas leur cité, a indiqué Mme Moisson.

Haroun a subi des traumatismes crânien et cardiaque. Son pronostic vital était engagé mais l’état de santé du jeune homme de 18 ans « semble s’améliorer » même s’il « est toujours particulièrement sérieux ». Selon une source policière, il est sorti du coma.

Relogée

La petite amie d’Haroun, qui est mineure, est en cours de rescolarisation et sa famille va être relogée, afin d’échapper à une éventuelle vengeance.

Me Stéphane Maugendre, avocat du mineur présenté comme l’instigateur de l’agression, s’est dit « scandalisé par l’instrumentalisation » de cette affaire, notamment sur la vidéo. Il affirme que ce n’est pas la vidéo-surveillance qui a permis d’identifier les jeunes interpellés.

⇒ Voir l’article

Agression de Noisy-le-Sec: 10 adolescents mis en examen, cinq écroués

20minutes.fr 07/04/2011

Quatre jours après la violente agression d’Haroun, un jeune de 18 ans, à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, neuf mineurs et un majeur ont été mis en examen mercredi soir et cinq d’entre eux ont été écroués.

Huit ont été mis en examen pour « tentative de meurtre », et non « tentative d’assassinat », comme l’avait requis le parquet de Bobigny. Le juge n’a pas retenu la préméditation.

Les deux autres ont été mis en examen pour « non dénonciation et non empêchement d’un crime ».

Sur les six mandats de dépôts requis par le parquet de Bobigny, cinq adolescents, dont celui qui est présenté comme l’instigateur de l’agression, ont été écroués. Les cinq autres ont été placés sous contrôle judiciaire.

Lors d’une conférence de presse, plus tôt, mercredi, la procureur de Bobigny Sylvie Moisson a déclaré qu’Haroun a été victime d’un « déchaînement de violence », d’une « expédition punitive ». Il a été « battu à mort (…) de manière préméditée, froide, déterminée et même détachée », a-t-elle dit, observant qu' »un tel déchaînement, une telle préméditation, c’est quelque chose qui est assez nouveau ».

Le parquet a ouvert une information judiciaire « des chefs de tentative d’assassinat, de non dénonciation de crime et de vol aggravé ».

L’un des mis en cause, qui « apparaît comme l’instigateur, a repéré l’endroit où se situait la cible, en utilisant un subterfuge, notamment un sms », a expliqué la procureur. « Les mis en cause se sont rendus sur les lieux après avoir localisé (Haroun), à la gare RER de Noisy », a-t-elle rapporté: « Ils ont encerclé, ils ont porté des coups de poing, de pied, d’une rare violence à la victime qui était au sol ».

« Ils ont laissé la victime pour morte après l’avoir dépouillée de son portable, ses chaussures », a dit la procureur, précisant que la plupart des mis en cause ont reconnu les faits et que la bande vidéo avait permis d’identifier les agresseurs présumés, qui ne portaient pas de cagoule.

Haroun a subi des traumatismes crânien et cardiaque. Son pronostic vital était engagé mais l’état de santé du jeune homme de 18 ans « semble s’améliorer » même s’il « est toujours particulièrement sérieux ». Selon une source policière, il est sorti du coma.

Aux yeux de ses agresseurs, le tort du jeune homme aurait bien été, selon l’enquête, d’avoir fréquenté une jeune fille de leur quartier, le Bois Perrier, à Rosny-sous-Bois alors que lui était de Sartrouville (Yvelines).

Ce mobile est accrédité par le fait qu’il y a quelques semaines, la petite amie d’Haroun et une de ses amies avaient reçu chacune une gifle de la part du frère de cette dernière, l’instigateur présumé de l’agression, au motif qu’elles ne devaient pas sortir avec quelqu’un qui n’habitait pas leur cité, a indiqué Mme Moisson.

La petite amie d’Haroun, qui est mineure, est en cours de rescolarisation et sa famille va être relogée, afin d’échapper à une éventuelle vengeance.

Les dix mis en examen n’ont pas d’antécédent judiciaire. Il s’agit de neuf mineurs de 14 à 17 ans et d’un majeur de 18 ans.

Me Stéphane Maugendre, avocat du mineur présenté comme l’instigateur de l’agression, s’est dit « scandalisé par l’instrumentalisation » de cette affaire, notamment sur la vidéo. Il affirme que ce n’est pas la vidéo-surveillance qui a permis d’identifier les jeunes interpellés.

Pour lui, l’affaire est « un quiproquo ». Son client aurait cru que sa sœur de 15 ans avait perdu sa virginité avec Haroun, ce qu’il n’aurait pas accepté. Il affirme que l’agression n’a pas été organisée.

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« Ils l’ont laissé pour mort et sont partis tranquillement »

logoParisien-292x75 07/04/2011

Quatre jours après le lynchage d’Haroun, ce jeune de 18 ans originaire de Sartrouville (Yvelines) passé à tabac en gare RER de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), huit des dix garçons interpellés à Rosny-sous-Bois ont été mis en examen, hier à Bobigny, pour « tentative de meurtre » et « vol aggravé ».

La juge d’instruction n’a pas retenu la préméditation réclamée par le parquet. Les deux plus jeunes, qui apparaissent « moins impliqués et moins violents », selon le parquet, ont été mis en examen pour « non-dénonciation de crime ». Hier soir, quatre adolescents ont été placés sous contrôle judiciaire. Le meneur présumé, âgé de 17 ans, a, lui, été incarcéré. Le juge des libertés et de la détention (JLD) devait encore se prononcer sur le sort des cinq autres, pour lesquels le parquet a requis une détention provisoire.

« Une expédition punitive »

Tous les auteurs de l’agression, que la procureur de la République Sylvie Moisson a qualifiée « d’une rare violence », vivent cité du Bois-Perrier, à Rosny. Neuf sont mineurs, âgés de 14 ans à 17 ans. Le dixième a 18 ans tout juste. Aucun n’a d’antécédent judiciaire. Selon la procureur de Bobigny, l’enquête montre qu’il s’agissait d’une « expédition punitive », « froide » et « visant à tuer ». « Ils ont utilisé le subterfuge d’un SMS pour localiser leur cible et sa petite amie, explique la magistrate. Les dix jeunes se sont ensuite rendus à la gare, ont encerclé la victime et l’ont rouée de coups avant de la dépouiller de son portable, de ses chaussures et son tee-shirt. Ce que j’ai vu sur les caméras de vidéosurveillance est hallucinant. Ils l’ont laissé pour mort et sont partis tranquillement. »

Pour Sylvie Moisson, le mobile principal de l’agression serait que « la victime avait eu l’audace de fréquenter une jeune fille de leur cité à Rosny alors que lui n’y habite pas ». Cette thèse, précise-t-elle, « est accréditée par le fait que, quelques semaines plus tôt, cette jeune fille et une amie avaient reçu une gifle des mêmes jeunes ». Cette version est contestée par l’avocat du meneur présumé, Me Stéphane Maugendre. Selon lui, son client aurait soupçonné la victime d’entretenir une liaison avec sa jeune sœur de 15 ans. Après s’être emparé du téléphone de sa cadette, il aurait découvert plusieurs SMS dont celui d’une amie — la jeune fille qui sortait avec Haroun —, laissant penser que le garçon était à la gare.

Le grand frère aurait alors recherché le jeune de Sartrouville. Ne le trouvant pas à la gare de Bois-Perrier, il se serait rendu à la gare de Noisy-le-Sec. « Il y est allé avec un ami, les autres ont suivi », dit Me Maugendre, pour qui « l’hypothèse du guet-apens ne tient pas ».

Hier, l’état de santé de Haroun « s’améliorait mais était toujours particulièrement sérieux », selon la procureur. Sa petite amie et la famille de celle-ci ont quitté la cité du Bois-Perrier.

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Dix adolescents mis en examen après la violente agression de Noisy-le-Sec

Le juge a retenu la tentative de meurtre, mais pas la préméditation dans le passage à tabac d’Haroun, 18 ans, aujourd’hui entre la vie et la mort.

L'état de santé de la victime semble s'améliorer, mais reste particulièrement sérieux.
© François Guillot / AFP

Quatre jours après la violente agression d’Haroun, un jeune de 18 ans, à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, neuf mineurs et un majeur ont été mis en examen mercredi soir et cinq d’entre eux ont été écroués. Huit ont été mis en examen pour « tentative de meurtre », et non « tentative d’assassinat », comme l’avait requis le parquet de Bobigny. Le juge n’a pas retenu la préméditation. Les deux autres ont été mis en examen pour « non-dénonciation et non-empêchement d’un crime ».

Sur les six mandats de dépôt requis par le parquet de Bobigny, cinq adolescents, dont celui qui est présenté comme l’instigateur de l’agression, ont été écroués. Les cinq autres ont été placés sous contrôle judiciaire. Les dix mis en examen n’ont pas d’antécédent judiciaire. Il s’agit de neuf mineurs de 14 à 17 ans et d’un majeur de 18 ans.

Déchaînement de violence

Lors d’une conférence de presse, plus tôt, mercredi, la procureur de Bobigny Sylvie Moisson a déclaré qu’Haroun avait été victime d’un « déchaînement de violence », d’une « expédition punitive ». Il a été « battu à mort (…) de manière préméditée, froide, déterminée et même détachée », a-t-elle dit, observant qu' »un tel déchaînement, une telle préméditation, c’est quelque chose qui est assez nouveau ». Le parquet a ouvert une information judiciaire « des chefs de tentative d’assassinat, de non-dénonciation de crime et de vol aggravé ».

L’un des mis en cause, qui « apparaît comme l’instigateur, a repéré l’endroit où se situait la cible, en utilisant un subterfuge, notamment un SMS », a expliqué la procureur. « Les mis en cause se sont rendus sur les lieux après avoir localisé (Haroun), à la gare RER de Noisy », a-t-elle rapporté : « Ils ont encerclé, ils ont porté des coups de poing, de pied, d’une rare violence à la victime qui était au sol. » « Ils ont laissé la victime pour morte après l’avoir dépouillée de son portable, ses chaussures », a dit la procureur, précisant que la plupart des mis en cause avaient reconnu les faits et que la bande vidéo avait permis d’identifier les agresseurs présumés, qui ne portaient pas de cagoule. Haroun a subi des traumatismes crânien et cardiaque. Son pronostic vital était engagé, mais l’état de santé du jeune homme de 18 ans « semble s’améliorer », même s’il « est toujours particulièrement sérieux ». Selon une source policière, il est sorti du coma.

Petite amie

Aux yeux de ses agresseurs, le tort du jeune homme aurait bien été, selon l’enquête, d’avoir fréquenté une jeune fille de leur quartier, le Bois Perrier, à Rosny-sous-Bois, alors que lui était de Sartrouville (Yvelines). Ce mobile est accrédité par le fait qu’il y a quelques semaines, la petite amie d’Haroun et une de ses amies avaient reçu chacune une gifle de la part du frère de cette dernière, l’instigateur présumé de l’agression, au motif qu’elles ne devaient pas sortir avec quelqu’un qui n’habitait pas leur cité, a indiqué le procureur de Bobigny. La petite amie d’Haroun, qui est mineure, est en cours de rescolarisation et sa famille va être relogée, afin d’échapper à une éventuelle vengeance.

Me Stéphane Maugendre, avocat du mineur présenté comme l’instigateur de l’agression, s’est dit « scandalisé par l’instrumentalisation » de cette affaire, notamment sur la vidéo. Il affirme que ce n’est pas la vidéo-surveillance qui a permis d’identifier les jeunes interpellés. Pour lui, l’affaire est « un quiproquo ». Son client aurait cru que sa sœur de 15 ans avait perdu sa virginité avec Haroun, ce qu’il n’aurait pas accepté. Il affirme que l’agression n’a pas été organisée.

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Agression de Noisy-le-Sec: 10 adolescents mis en examen, cinq écroués

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Quatre jours après la violente agression d’Haroun, un jeune de 18 ans, à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, neuf mineurs et un majeur ont été mis en examen mercredi soir et cinq d’entre eux ont été écroués.

Huit ont été mis en examen pour « tentative de meurtre », et non « tentative d’assassinat », comme l’avait requis le parquet de Bobigny. Le juge n’a pas retenu la préméditation.

Les deux autres ont été mis en examen pour « non dénonciation et non empêchement d’un crime ».

Sur les six mandats de dépôts requis par le parquet de Bobigny, cinq adolescents, dont celui qui est présenté comme l’instigateur de l’agression, ont été écroués. Les cinq autres ont été placés sous contrôle judiciaire.

Lors d’une conférence de presse, plus tôt, mercredi, la procureur de Bobigny Sylvie Moisson a déclaré qu’Haroun a été victime d’un « déchaînement de violence », d’une « expédition punitive ». Il a été « battu à mort (…) de manière préméditée, froide, déterminée et même détachée », a-t-elle dit, observant qu' »un tel déchaînement, une telle préméditation, c’est quelque chose qui est assez nouveau ».

Le parquet a ouvert une information judiciaire « des chefs de tentative d’assassinat, de non dénonciation de crime et de vol aggravé ».

L’un des mis en cause, qui « apparaît comme l’instigateur, a repéré l’endroit où se situait la cible, en utilisant un subterfuge, notamment un sms », a expliqué la procureur. « Les mis en cause se sont rendus sur les lieux après avoir localisé (Haroun), à la gare RER de Noisy », a-t-elle rapporté: « Ils ont encerclé, ils ont porté des coups de poing, de pied, d’une rare violence à la victime qui était au sol ».

« Ils ont laissé la victime pour morte après l’avoir dépouillée de son portable, ses chaussures », a dit la procureur, précisant que la plupart des mis en cause ont reconnu les faits et que la bande vidéo avait permis d’identifier les agresseurs présumés, qui ne portaient pas de cagoule.

Haroun a subi des traumatismes crânien et cardiaque. Son pronostic vital était engagé mais l’état de santé du jeune homme de 18 ans « semble s’améliorer » même s’il « est toujours particulièrement sérieux ». Selon une source policière, il est sorti du coma.

Aux yeux de ses agresseurs, le tort du jeune homme aurait bien été, selon l’enquête, d’avoir fréquenté une jeune fille de leur quartier, le Bois Perrier, à Rosny-sous-Bois alors que lui était de Sartrouville (Yvelines).

Ce mobile est accrédité par le fait qu’il y a quelques semaines, la petite amie d’Haroun et une de ses amies avaient reçu chacune une gifle de la part du frère de cette dernière, l’instigateur présumé de l’agression, au motif qu’elles ne devaient pas sortir avec quelqu’un qui n’habitait pas leur cité, a indiqué Mme Moisson.

La petite amie d’Haroun, qui est mineure, est en cours de rescolarisation et sa famille va être relogée, afin d’échapper à une éventuelle vengeance.

Les dix mis en examen n’ont pas d’antécédent judiciaire. Il s’agit de neuf mineurs de 14 à 17 ans et d’un majeur de 18 ans.

Me Stéphane Maugendre, avocat du mineur présenté comme l’instigateur de l’agression, s’est dit « scandalisé par l’instrumentalisation » de cette affaire, notamment sur la vidéo. Il affirme que ce n’est pas la vidéo-surveillance qui a permis d’identifier les jeunes interpellés.

Pour lui, l’affaire est « un quiproquo ». Son client aurait cru que sa soeur de 15 ans avait perdu sa virginité avec Haroun, ce qu’il n’aurait pas accepté. Il affirme que l’agression n’a pas été organisée.

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Noisy-le-sec : neuf prévenus déférés au parquet

logo-liberation-311x113 7/04/2011

Quatre jours après «l’expédition punitive» contre un jeune de 18 ans à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, neuf mineurs de 14 à 17 ans et un majeur de 18 ans ont été déférés hier au parquet de Bobigny, qui a requis la détention provisoire pour six des prévenus. Haroun a été victime d’un «déchaînement de violence» de la part de huit d’entre eux, selon la procureure de la République, Sylvie Moisson, qui a ouvert une information judiciaire pour «tentative d’assassinat, non-dénonciation de crime et vol aggravé». Selon la procureure, la plupart des mis en cause ont reconnu les faits. Le tort de la victime, grièvement blessée mais dont l’état semblait s’améliorer hier, aurait été, selon l’enquête, d’avoir fréquenté une fille de leur quartier, à Rosny-sous-Bois, alors que lui est de Sartrouville (Yvelines). Mais selon Stéphane Maugendre, avocat du mineur présenté comme l’instigateur de l’agression, l’affaire est «un quiproquo». Son client aurait cru que sa sœur de 15 ans avait perdu sa virginité avec Haroun, ce qu’il n’aurait pas accepté.

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Agression de Noisy-le-Sec: 10 adolescents mis en examen

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L'entrée d'un tunnel pour piétons de la gare RER de Noisy-le-Sec où un jeune homme de 19 ans a été roué de coups, le 3 avril 2011

afp.com/Francois Guillot

Les dix suspects ont été mis en examen pour « tentative de meurtre » pour l’agression d’un jeune homme, victime d’une « expédition punitive. »

Quatre jours après la violente agression d’Haroun, un jeune de 18 ans, à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, neuf mineurs et un majeur ont été mis en examen mercredi soir et cinq d’entre eux ont été écroués. Huit ont été mis en examen pour « tentative de meurtre », et non « tentative d’assassinat », comme l’avait requis le parquet de Bobigny, le juge n’ayant pas retenu la préméditation; Les deux autres pour « non dénonciation et non empêchement d’un crime ».

Sur les six mandats de dépôts requis par le parquet de Bobigny, cinq adolescents, dont celui qui est présenté comme l’instigateur de l’agression, ont été écroués. Les cinq autres ont été placés sous contrôle judiciaire. Les dix mis en examen n’ont pas d’antécédent judiciaire. Il s’agit de neuf mineurs de 14 à 17 ans et d’un majeur de 18 ans.

Lors d’une conférence de presse, plus tôt, mercredi, la procureure de Bobigny Sylvie Moisson a déclaré qu’Haroun a été victime d’un « déchaînement de violence », d’une « expédition punitive ». Il a été « battu à mort (…) de manière préméditée, froide, déterminée et même détachée », a-t-elle dit, observant qu' »un tel déchaînement, une telle préméditation, c’est quelque chose qui est assez nouveau ».

Guet-apens

L’un des mis en cause, qui « apparaît comme l’instigateur, a repéré l’endroit où se situait la cible, en utilisant un subterfuge, notamment un sms », a expliqué la procureure. « Les mis en cause se sont rendus sur les lieux après avoir localisé (Haroun), à la gare RER de Noisy », a-t-elle rapporté: « Ils ont encerclé, ils ont porté des coups de poing, de pied, d’une rare violence à la victime qui était au sol ».

Ils ont laissé la victime pour morte après l’avoir dépouillée de son portable, ses chaussures, selon la procureure, qui a précisé que la plupart des mis en cause ont reconnu les faits et que la bande vidéo avait permis d’identifier les agresseurs présumés, qui ne portaient pas de cagoule.

Aux yeux de ses agresseurs, le tort du jeune homme aurait bien été, selon l’enquête, d’avoir fréquenté une jeune fille de leur quartier, le Bois Perrier, à Rosny-sous-Bois alors que lui était de Sartrouville (Yvelines).Ce mobile est accrédité par le fait qu’il y a quelques semaines, la petite amie d’Haroun et une de ses amies avaient reçu chacune une gifle de la part du frère de cette dernière, l’instigateur présumé de l’agression, au motif qu’elles ne devaient pas sortir avec quelqu’un qui n’habitait pas leur cité, a indiqué Mme Moisson.

Haroun a subi des traumatismes crânien et cardiaque. Son pronostic vital était engagé mais l’état de santé du jeune homme de 18 ans « semble s’améliorer » même s’il « est toujours particulièrement sérieux ». Selon une source policière, il est sorti du coma.

Relogée

La petite amie d’Haroun, qui est mineure, est en cours de rescolarisation et sa famille va être relogée, afin d’échapper à une éventuelle vengeance.

Me Stéphane Maugendre, avocat du mineur présenté comme l’instigateur de l’agression, s’est dit « scandalisé par l’instrumentalisation » de cette affaire, notamment sur la vidéo. Il affirme que ce n’est pas la vidéo-surveillance qui a permis d’identifier les jeunes interpellés.

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Agression de Noisy-le-Sec: 10 adolescents mis en examen, cinq écroués

L'entrée du tunnel pour piétons de la gare RER de Noisy-le-Sec où un jeune homme de 19 ans a été roué de coups. - Francois Guillot AFP/Archives

Francois Guillot AFP/Archives

Quatre jours après la violente agression d’Haroun, un jeune de 18 ans, à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, neuf mineurs et un majeur ont été mis en examen mercredi soir et cinq d’entre eux ont été écroués.

Huit ont été mis en examen pour « tentative de meurtre », et non « tentative d’assassinat », comme l’avait requis le parquet de Bobigny. Le juge n’a pas retenu la préméditation.

Les deux autres ont été mis en examen pour « non dénonciation et non empêchement d’un crime ».

Sur les six mandats de dépôts requis par le parquet de Bobigny, cinq adolescents, dont celui qui est présenté comme l’instigateur de l’agression, ont été écroués. Les cinq autres ont été placés sous contrôle judiciaire.

Lors d’une conférence de presse, plus tôt, mercredi, la procureur de Bobigny Sylvie Moisson a déclaré qu’Haroun a été victime d’un « déchaînement de violence », d’une « expédition punitive ». Il a été « battu à mort (…) de manière préméditée, froide, déterminée et même détachée », a-t-elle dit, observant qu' »un tel déchaînement, une telle préméditation, c’est quelque chose qui est assez nouveau ».

Le parquet a ouvert une information judiciaire « des chefs de tentative d’assassinat, de non dénonciation de crime et de vol aggravé ».

L’un des mis en cause, qui « apparaît comme l’instigateur, a repéré l’endroit où se situait la cible, en utilisant un subterfuge, notamment un sms », a expliqué la procureur. « Les mis en cause se sont rendus sur les lieux après avoir localisé (Haroun), à la gare RER de Noisy », a-t-elle rapporté: « Ils ont encerclé, ils ont porté des coups de poing, de pied, d’une rare violence à la victime qui était au sol ».

« Ils ont laissé la victime pour morte après l’avoir dépouillée de son portable, ses chaussures », a dit la procureur, précisant que la plupart des mis en cause ont reconnu les faits et que la bande vidéo avait permis d’identifier les agresseurs présumés, qui ne portaient pas de cagoule.

Haroun a subi des traumatismes crânien et cardiaque. Son pronostic vital était engagé mais l’état de santé du jeune homme de 18 ans « semble s’améliorer » même s’il « est toujours particulièrement sérieux ». Selon une source policière, il est sorti du coma.

Aux yeux de ses agresseurs, le tort du jeune homme aurait bien été, selon l’enquête, d’avoir fréquenté une jeune fille de leur quartier, le Bois Perrier, à Rosny-sous-Bois alors que lui était de Sartrouville (Yvelines).

Ce mobile est accrédité par le fait qu’il y a quelques semaines, la petite amie d’Haroun et une de ses amies avaient reçu chacune une gifle de la part du frère de cette dernière, l’instigateur présumé de l’agression, au motif qu’elles ne devaient pas sortir avec quelqu’un qui n’habitait pas leur cité, a indiqué Mme Moisson.

La petite amie d’Haroun, qui est mineure, est en cours de rescolarisation et sa famille va être relogée, afin d’échapper à une éventuelle vengeance.

Les dix mis en examen n’ont pas d’antécédent judiciaire. Il s’agit de neuf mineurs de 14 à 17 ans et d’un majeur de 18 ans.

Me Stéphane Maugendre, avocat du mineur présenté comme l’instigateur de l’agression, s’est dit « scandalisé par l’instrumentalisation » de cette affaire, notamment sur la vidéo. Il affirme que ce n’est pas la vidéo-surveillance qui a permis d’identifier les jeunes interpellés.

Pour lui, l’affaire est « un quiproquo ». Son client aurait cru que sa sœur de 15 ans avait perdu sa virginité avec Haroun, ce qu’il n’aurait pas accepté. Il affirme que l’agression n’a pas été organisée.

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Agression de Noisy: cinq jeunes écroués

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Quatre jours après « l’expédition punitive » contre un jeune de 18 ans à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, neuf mineurs et un majeur ont été déférés mercredi au parquet de Bobigny, qui a requis un placement en détention provisoire pour six d’entre eux.

Haroun a été victime d’un « déchaînement de violence », a affirmé lors d’une conférence de presse Sylvie Moisson, procureur de la République de Bobigny. Il a été « battu à mort (…) de manière préméditée, froide, déterminée et même détachée », a-t-elle souligné, observant qu' »un tel déchaînement, une telle préméditation, c’est quelque chose qui est assez nouveau ».

Le parquet a ouvert une information judiciaire « des chefs de tentative d’assassinat, de non dénonciation de crime et de vol aggravé ».

L’un des mis en cause, qui « apparaît comme l’instigateur, a repéré l’endroit où se situait la cible, en utilisant un subterfuge, notamment un sms », a expliqué la procureur. « Les mis en cause se sont rendus sur les lieux après avoir localisé (Haroun), à la gare RER de Noisy », a-t-elle rapporté: « Ils ont encerclé, ils ont porté des coups de poing, de pied, d’une rare violence à la victime qui était au sol ».

« Ils ont laissé la victime pour morte après l’avoir dépouillée de son portable, ses chaussures », a dit la procureur, précisant que la plupart des mis en cause ont reconnu les faits et que la bande vidéo avait permis d’identifier les agresseurs présumés, qui ne portaient pas de cagoule.

Haroun a subi des traumatismes crânien et cardiaque. Son pronostic vital était engagé mais l’état de santé du jeune homme de 18 ans « semble s’améliorer » même s’il « est toujours particulièrement sérieux ». Selon une source policière, il est sorti du coma.

Aux yeux de ses agresseurs, le tort du jeune homme aurait bien été, selon l’enquête, d’avoir fréquenté une jeune fille de leur quartier, le Bois Perrier, à Rosny-sous-Bois alors que lui était de Sartrouville (Yvelines).

Ce mobile est accrédité par le fait qu’il y a quelques semaines, la petite amie d’Haroun et une de ses amies avaient reçu chacune une gifle de la part du frère de cette dernière, l’instigateur présumé de l’agression, au motif qu’elles ne devaient pas sortir avec quelqu’un qui n’habitait pas leur cité, a indiqué Mme Moisson.

La petite amie d’Haroun, qui est mineure, est en cours de rescolarisation et sa famille va être relogée, afin d’échapper à une éventuelle vengeance.

Les 10 mis en cause, qui n’ont pas d’antécédent judiciaire, ont été déférés au parquet dans la nuit de mardi à mercredi, avant d’être présentés au juge d’instruction et au juge des libertés et de la détention. Il s’agit de neuf mineurs de 14 à 17 ans et d’un majeur de 18 ans.

Le parquet a requis « la mise en examen de 8 des mis en cause, comme co-auteurs de la tentative d’assassinat ». La procureur a demandé le placement en détention provisoire de 6 d’entre eux, et le placement sous contrôle judiciaire pour les deux autres.

Pour les deux derniers qui ont « assisté » à l’agression mais « n’ont pas porté de coups, le parquet a demandé un placement sous contrôle judiciaire.

Certains encourent la réclusion à perpétuité.

Stéphane Maugendre, avocat du mineur présenté comme l’instigateur de l’agression, s’est dit « scandalisé par l’instrumentalisation » de cette affaire. Il affirme que ce n’est pas la vidéo-surveillance qui a permis d’identifier les jeunes interpellés. Pour lui, l’affaire est « un quiproquo ». Son client aurait cru que sa soeur de 15 ans avait perdu sa virginité avec Haroun, ce qu’il n’aurait pas accepté. Il affirme que l’agression n’a pas été organisée.

Agression de Noisy-le Sec: 10 adolescents mis en examen, cinq écroués

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288867-158394-jpg_174350_434x276Quatre jours après « l’expédition punitive » contre un jeune de 18 ans à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, neuf mineurs et un majeur ont été déférés mercredi au parquet de Bobigny, qui a requis un placement en détention provisoire pour six d’entre eux.

Haroun a été victime d’un « déchaînement de violence », a affirmé lors d’une conférence de presse Sylvie Moisson, procureur de la République de Bobigny. Il a été « battu à mort (…) de manière préméditée, froide, déterminée et même détachée », a-t-elle souligné, observant qu' »un tel déchaînement, une telle préméditation, c’est quelque chose qui est assez nouveau ».

Le parquet a ouvert une information judiciaire « des chefs de tentative d’assassinat, de non dénonciation de crime et de vol aggravé ».

L’un des mis en cause, qui « apparaît comme l’instigateur, a repéré l’endroit où se situait la cible, en utilisant un subterfuge, notamment un sms », a expliqué la procureur. « Les mis en cause se sont rendus sur les lieux après avoir localisé (Haroun), à la gare RER de Noisy », a-t-elle rapporté: « Ils ont encerclé, ils ont porté des coups de poing, de pied, d’une rare violence à la victime qui était au sol ».

« Ils ont laissé la victime pour morte après l’avoir dépouillée de son portable, ses chaussures », a dit la procureur, précisant que la plupart des mis en cause ont reconnu les faits et que la bande vidéo avait permis d’identifier les agresseurs présumés, qui ne portaient pas de cagoule.

Haroun a subi des traumatismes crânien et cardiaque. Son pronostic vital était engagé mais l’état de santé du jeune homme de 18 ans « semble s’améliorer » même s’il « est toujours particulièrement sérieux ». Selon une source policière, il est sorti du coma.

Aux yeux de ses agresseurs, le tort du jeune homme aurait bien été, selon l’enquête, d’avoir fréquenté une jeune fille de leur quartier, le Bois Perrier, à Rosny-sous-Bois alors que lui était de Sartrouville (Yvelines).

Ce mobile est accrédité par le fait qu’il y a quelques semaines, la petite amie d’Haroun et une de ses amies avaient reçu chacune une gifle de la part du frère de cette dernière, l’instigateur présumé de l’agression, au motif qu’elles ne devaient pas sortir avec quelqu’un qui n’habitait pas leur cité, a indiqué Mme Moisson.

La petite amie d’Haroun, qui est mineure, est en cours de rescolarisation et sa famille va être relogée, afin d’échapper à une éventuelle vengeance.

Les 10 mis en cause, qui n’ont pas d’antécédent judiciaire, ont été déférés au parquet dans la nuit de mardi à mercredi, avant d’être présentés au juge d’instruction et au juge des libertés et de la détention. Il s’agit de neuf mineurs de 14 à 17 ans et d’un majeur de 18 ans.

Le parquet a requis « la mise en examen de 8 des mis en cause, comme co-auteurs de la tentative d’assassinat ». La procureur a demandé le placement en détention provisoire de 6 d’entre eux, et le placement sous contrôle judiciaire pour les deux autres.

Pour les deux derniers qui ont « assisté » à l’agression mais « n’ont pas porté de coups, le parquet a demandé un placement sous contrôle judiciaire.

Certains encourent la réclusion à perpétuité.

Stéphane Maugendre, avocat du mineur présenté comme l’instigateur de l’agression, s’est dit « scandalisé par l’instrumentalisation » de cette affaire. Il affirme que ce n’est pas la vidéo-surveillance qui a permis d’identifier les jeunes interpellés. Pour lui, l’affaire est « un quiproquo ». Son client aurait cru que sa soeur de 15 ans avait perdu sa virginité avec Haroun, ce qu’il n’aurait pas accepté. Il affirme que l’agression n’a pas été organisée.