Ils ont réagi :
– victimes,
– fils et petits-fils de victimes,
– hommes et femmes,
– universitaires et gens de lettres,
– magistrats et avocats,
Les uns ont crié et pleuré, les autres ont écrit, nos consœurs, enfin, ont refusé de plaider devant ceux qui, l’espace de quelques pages, ont nié l’Histoire et la Collaboration. Monsieur le Bâtonnier de Paris, en réprouvant ces avocates, vous approuvez ces magistrats. Pourquoi ?
Parce que ne pas commenter une décision de justice rendue dans une affaire particulièrement délicate et qui “pose un problème de fond difficile, complexe, pénible” et soutenir le principe la réserve “respectée dans bien des circonstances pénibles” revient à laisser les armes de la Défense au placard, face à une idéologie révisionniste.
Votre charge de Bâtonnier d’un Barreau, si grand fut-il, ne vous empêchait pas de réagir, d’autres l’ont fait.
Parce qu’utiliser les termes de participation “à une opération de destruction de l’État de Droit”, c’est affirmer que l’ennemi est parmi nous.
Parce qu’appeler à être “saisi de demandes de poursuites” par le Parquet Général de Paris contre ces avocates c’est dénoncer.
Alors Monsieur le Bâtonnier Pourquoi ?