Marie Desnos, 15/01/2008
L’un des fils de Nicolas Sarkozy, Louis, âgé de 10 ans, a reçu des menaces de mort sur son portable. Deux suspects interpellés la semaine dernière doivent être jugés le mois prochain. Ces informations, révélées par le site du Point, ont été confirmées par la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie. Elle juge cet événement « scandaleux » et assure avoir « tous les moyens de retrouver les auteurs.
Frayeur chez les Sarkozy. Depuis cet été, le plus jeune fils de Nicolas Sarkozy, Louis, âgé de 10 ans, est victime d’un « déséquilibré » qui l’appelle sur son téléphone portable. Ces coups de fil ont dégénéré au point de donner lieu, début janvier, à des menaces de mort. La ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, qui a confirmé ces informations révélées par Lepoint.fr lundi soir, qualifie cet événement de « scandaleux et révoltant« .
Dès que le jeune garçon a alerté son père, tout est allé très vite, précise le site du magazine. Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a d’emblée saisi la brigade criminelle, et deux hommes ont d’ores et déjà été arrêtés. Ils doivent comparaître devant un juge du TGI de Bobigny le mois prochain.
Numéro obtenu par un salarié d’Orange
Un des suspects serait un salarié de l’opérateur téléphonique Orange. En août dernier, ce jeune homme de 21 ans se serait vanté de s’être procuré la liste des numéros des abonnés VIP, dont celui de l’ex-première dame de France, Cécilia Sarkozy. Il aurait ensuite transmis ce numéro à « l’un de ses copains de vestiaire [de rugby], sapeur-pompier de son état« , sans savoir qu’il correspondait en fait à celui de l’appareil utilisé par Louis.
Toujours selon Lepoint.fr, l’ex-femme du chef de l’état aurait été entendue à propos de cette affaire le 9 janvier dernier par la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne en charge de l’enquête, et il devrait en être de même pour sa fille Jeanne-Marie.
Bien déterminée à punir « les auteurs de tels agissements« , MAM assure avoir « tous les moyens » de les retrouver. Une garantie qu’elle doit à « la police technique et scientifique » qu’elle se félicite au passage de « développer« . Interrogée sur les risques encourus par le chef de l’État et son entourage, la ministre se veut rassurante : « Nous sommes là pour assurer la sécurité du président et de sa famille, comme de tous les Français.«