Carine Fouteau, 12/05/2012
Extrait : Après cinq, voire dix ans de bras de fer avec les pouvoirs publics, les associations de défense des droits des étrangers vivent la défaite de Nicolas Sarkozy comme un soulagement. Et attendent de François Hollande des changements radicaux.
Après cinq, voire dix ans d’opposition quotidienne et frontale avec les pouvoirs publics, les associations de défense des droits des étrangers vivent la défaite de Nicolas Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle comme un soulagement et une libération. À l’égard de François Hollande, dont le discours s’est droitisé à l’approche du scrutin, certaines s’enthousiasment, d’autres gardent leurs distances.
Au lendemain du 6 mai, toutes attendent des changements radicaux. Et surtout des actes. Une première occasion d’indiquer concrètement l’orientation de sa politique se présente d’ores et déjà : un Géorgien atteint d’une hépatite C et un Marocain séropositif au VIH, supposés …