21/11/2014
C’était une date importante pour la famille d’Ali Ziri. Hier, une audience se déroulait à huis clos devant la chambre de l’instruction de Rennes (Ille-et-Vilaine), où l’affaire a été dépaysée. « Cela s’est très bien passé », réagit l’avocat de la famille, maître Stéphane Maugendre, au sortir de cette audience.
Le délibéré est attendu le vendredi 12 décembre. Ali Ziri, était un retraité algérien de 69 ans. Il est mort deux jours après une interpellation par la police à Argenteuil. Emmené au commissariat où il est placé en garde à vue, l’homme a fait un malaise. Transporté à l’hôpital, il est mort deux jours après. L’avocat de la famille affirme que « la technique du pliage a été utilisée ». Du côté du syndicat de police Alliance, Ludovic Collignon, secrétaire départemental, assure que « les policiers ne sont pas responsables de la mort de Mr Ziri. »
« L’avocat général à requis un supplément d’information. Donc on rouvre le dossier, détaille Me Stéphane Maugendre après son rendez-vous à Rennes. Même si l’instruction menée jusqu’à présent à été sérieuse, il a été jugé qu’elle avait deux défauts. Elle n’a pas vérifié que la technique du pliage n’a pas été utilisée. Et l’instruction n’a pas été assez attentive à la transparence vis-à-vis des parties civiles et n’a pas été assez contradictoire. L’avocat général a dit que les questions posées par l’avocat de la partie civilise était justes. Il n’est pas allé jusqu’à demander la mise en examen des policiers impliqués dans cette affaire. »