Menaces de mort contre le fils de Sarkozy : deux interpellations

logo_ddm 15/01/2008

Deux hommes âgés de 21 et 22 ans originaires de Seine-Saint-Denis ont été interpellés en milieu de semaine dernière pour avoir proféré des menaces à l’encontre du plus jeune fils de Nicolas Sarkozy, a-t-on appris lundi de source proche du dossier, confirmant une information du Point.fr.

Au cours de l’été, un salarié d’Orange se vante auprès de l’un de ses amis d’avoir accès à la liste des numéros des abonnés VIP de l’opérateur téléphonique, dont celui de Cécilia Sarkozy.

L’ami, sapeur-pompier, décide alors de composer le numéro et tombe sur Louis, le jeune fils du président de la République et de Cécilia. Il rappellera plusieurs fois l’enfant mais, selon le site internet du Point, se fera plus menaçant le 5 janvier où il profèrera des menaces de mort envers le garçonnet.

Mercredi, l’ex-épouse de Nicolas Sarkozy, Cécilia, a été entendue par la brigade criminelle de la PJ parisienne en charge de l’enquête ainsi que l’une de ses filles, Jeanne-Marie, selon le Point.

Les policiers ont rapidement identifié l’employé indélicat d’Orange et son complice, qui ont été interpellés et placés en garde à vue dans la foulée.

Déférés devant le parquet de Bobigny en fin de semaine, ils comparaîtront en février devant le TGI de Bobigny.

Alliot-Marie confirme les menaces de mort adressées au fils du président

La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a confirmé, mardi sur Europe 1, que le fils du président Nicolas Sarkozy, Louis, âgé de 10 ans, avait reçu des menaces de mort sur son téléphone portable.

Deux hommes de 21 et 22 ans, dont un sapeur pompier et un employé d’Orange qui avait accès à la liste des abonnés VIP de l’opérateur téléphonique, tous deux originaires de Seine-Saint-Denis, ont été interpellés en milieu de semaine dernière pour avoir proféré de telles menaces.

Interrogée après la révélation, lundi, sur le site internet du Point, de cette double arrestation, la ministre a répondu: « oui, c’est vrai, c’est tout à fait vrai », jugeant « absolument scandaleux et révoltant » de telles menaces adressées à un enfant de dix ans.

« Malheureusement, ce sont des choses qui arrivent parfois, vous avez des gens qui sont déséquilibrés, qui se croient malins ou qui veulent faire des chantages, qui utilisent ces méthodes », a poursuivi la ministre.

Elle a en revanche voulu se montrer rassurante: les interpellations montrent « que nous avons tous les moyens, aujourd’hui, de retrouver les auteurs de tels agissements, qu’il s’agisse d’enfants ou d’adultes ».

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