Le fils de Nicolas Sarkozy et de Cécilia a été menacé de mort

C.L., O.R. et J-M. D., 14/01/2008

Mercredi 9 janvier, le jour même où sortaient en librairie les trois livres sur Cécilia, l’ex-épouse du président de la République était entendue au 36, quai des Orfèvres par la section antiterroriste de la brigade criminelle.Objet de cette audition : des menaces de mort proférées à l’encontre de son fils Louis, âgé de 10 ans. L’une de ses filles, Jeanne-Marie, sera également interrogée dans le cadre de cette affaire.Tout commence en août dernier, lorsqu’un salarié de la société de téléphonie Orange met la main sur la précieuse liste VIP de l’opérateur. Y figure le numéro de mobile de Cécilia. Pour fanfaronner, le jeune homme, rugbyman à ses heures, le communique à l’un de ses copains de vestiaire, sapeur-pompier de son état. Ce dernier compose le numéro, et, surprise, tombe sur Louis, à qui sa mère a donné le téléphone. Plusieurs fois de suite, le sapeur-pompier va rappeler l’enfant, qui finit par se confier à l’une de ses demi-sœurs, Jeanne-Marie, laquelle envoie un texto à l’importun pour lui dire « d’arrêter d’embêter » son petit frère. En vain.

Le week-end du 5 janvier, tout s’accélère. Le sapeur-pompier rappelle Louis, alors en déplacement à l’étranger avec sa mère. Cette fois, il le menace : « Maintenant, tu vas mourir ! » Paniqué, le petit garçon en parle à sa mère, Cécilia, qui lui demande d’envoyer un texto à son père. Dès que Nicolas Sarkozy reçoit le SMS, c’est le branle-bas de combat : le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, saisit immédiatement la Crim’, la brigade criminelle. Les fins limiers ne mettront que quelques jours pour identifier et interpeller l’employé d’Orange, ainsi que le pompier. Les deux hommes, âgés de 21 et 22 ans, doivent être jugés en comparution différée le mois prochain au TGI de Bobigny.

Ce n’est pas la première fois que l’entourage de Nicolas Sarkozy reçoit des menaces. L’épouse de l’un de ses frères en a également été la victime.

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